Défense des droits des enfants: Le forum des Ong plaide pour plus d’actions
Selon son Secrétaire exécutif, Erick Attiapo, qui partageait avec la presse, le 12 avril, à Cocody, son exposé lors de sa récente mission de présélection à l’examen périodique universelle de Genève, les droits des enfants ivoiriens ne sont pas encore respectés, en dépit des actions menées par le gouvernement et ses partenaires. Ainsi, le taux de déclaration des naissances reste toujours bas parce que seulement 65% des enfants en âge d’aller à l’école disposent d’un extrait d’acte de naissance ou de jugement supplétif.
Pour Erick Attiapo, des efforts doivent être faits pour permettre à tous les enfants d’avoir leurs actes de naissance. « Nous invitons les missions diplomatiques à encourager l’Etat à diversifier les moyens de production de ces actes, notamment les Tic et réprimer les agents véreux qui augmentent souvent les frais de production », a-t-il plaidé.
Concernant la justice juvénile, il souhaite que, conformément aux conventions qu’elle a ratifiées, c’est-à-dire, la Charte africaine des droits et bien-être de l’enfant et la Convention des Nations unies relatives aux droits de l’enfant, la Côte d’Ivoire fixe la responsabilité pénale de l’enfant à 12 ans au lieu de 10 ans. Ce parce qu’à cet âge, l’enfant bénéficie de l’excuse de minorité absolutoire. Ensuite, le conférencier a souhaité que les actions de resocialisation des enfants en conflit avec la loi soient plus vulgarisées.
Avant de plaider pour que les moyens de lutte contre le travail des enfants dans les champs d’anacarde, de coton, des enfants talibés, des bouviers, des travailleurs domestiques, soient accrus comme ceux de la lutte contre les enfants travaillant dans la cacao culture.
HERVE ADOU