Contrefaçon de produits pharmaceutiques : Un laboratoire clandestin démantelé à Yamoussoukro
Contrefaçon de produits pharmaceutiques : Un laboratoire clandestin démantelé à Yamoussoukro
La section de la police des stupéfiants et des drogues de la préfecture de police de Yamoussoukro a démantelé un laboratoire clandestin de fabrication de médicaments contrefaits, sis à Nanan ; village situé avant le corridor sud en allant à Abidjan. C’était le vendredi 18 mai, à l’occasion d’une opération effectuée à cet effet. Trois employées ont été interpellées.
Il s’agit des dames N’Guessan N’Goran Christiane, la surveillante des employés et des stocks, Koffi Aya Amandine, 28 ans, chargée de faire le décompte des produits fabriqués, Koffi Adjoua Sonia, 18 ans, fabricantes. Les enquêtes se poursuivent pour mettre le grappin sur le patron des lieux qui a disparu dans la nature.
C’est exploitant une information anonyme que l’action de la police a porté ses fruits. « Suite à une information anonyme faisant état de l’existence d’un laboratoire de contrefaçon de médicaments pharmaceutiques, nous nous sommes rendus sur le terrain dans le village de Nanan à proximité du corridor Sud. Nous avons effectivement constaté l’existence de ce laboratoire qui sert à contrefaire des médicaments à partir de comprimés et de drogues synthétiques comme Ephédrines, Diazépam et d’autres médicaments pharmaceutiques comme Vegera. Les contrebandiers écrasent ces drogues synthétiques et comprimés dans du mortier. Ils les mélangent avec du kaolin, des tisanes et font des portions dans des emballages avec des étiquettes qu’ils revendent dans les grandes villes ou dans les cars», a expliqué le capitaine Konan Paulin, le chef d’antenne régionale de la DSPD, qui a conduit les opérations.
Il a ajouté qu’en dehors du délit de contrefaçon de produits pharmaceutiques, ces individus détiennent des drogues synthétiques qui sont interdites. « Nous avons interpellés trois femmes, le cerveau ayant pris la clé des champs. Les filles ont été surprises entrain de confectionner. L’enquête se poursuit. Mais, celles que nous avons appréhendées seront mises très rapidement à la disposition de la section détachée du tribunal de Toumodi », a dit l’officier.
Koffi Kouamé
Agence de Yamoussoukro