Port autonome d’Abidjan: Les travaux d’extension du canal de Vridi achevés à 65%

Port autonome d’Abidja: Les travaux d’extension du canal de Vridi achevés à 65%
Port autonome d’Abidja: Les travaux d’extension du canal de Vridi achevés à 65%
Port autonome du2019Abidja: Les travaux du2019extension du canal de Vridi achevu00e9s u00e0 65%

Port autonome d’Abidjan: Les travaux d’extension du canal de Vridi achevés à 65%

Amadou Gon, ce jour-là, avait également lancé les travaux de construction du deuxième terminal à containers.

En atteignant ces 65%, cette étape permet, selon une note des services portuaires, désormais au Port autonome d’Abidjan (Paa) d’accueillir des navires sans limitation de longueur. Hier, en compagnie de ses plus proches collaborateurs ainsi que du directeur général de cet établissement, le ministre des Transports, Amadou Koné, y a effectué une visite pour constater l’évolution de ces grands projets.

À présent, il ne reste que la poursuite de l’approfondissement de la passe d’entrée du canal de Vridi, qui sera achevé en 2019. En franchissant ce pas, les longues attentes des bateaux, estimées à 10 heures de temps, ne seront plus qu’un vieux souvenir. Cette situation, en plus de la faible profondeur du canal, pouvait réduire la capacité d’accueil des gros navires et avoir une incidence sur sa compétitivité. Alors que le Paa est dans un contexte où des ports de la sous-région, notamment Lomé (Togo) Dakar (Sénégal), Tema (Ghana) se positionnent progressivement ; sans oublier ceux de l’Afrique du Centre qui progressent aussi en puissance.

Financés par la banque chinoise Export-import (Eximbak), ces travaux réalisés par le groupe China harbour engineering company (Chec) sont évalués à 560 milliards de FCfa, hors taxe. « Nous avons les atouts, car il s’agit pour nous de repositionner notre port qui a perdu sa position de leader », rappelle le directeur général du Paa, Hien Sié.

Concernant le deuxième terminal à containers, les lignes ont considérablement bougé à ce niveau. Les travaux ont été réalisés à 40%. En septembre 2016, l’entreprise en charge des travaux avait déjà livré un premier caisson de plus de 3000 tonnes. Quant au projet de construction du terminal roulier qui a été associé à ces grands travaux, son coût estimatif est de 80 milliards de FCfa. Les travaux ont atteint un taux d’achèvement de 55%. Il pourra accueillir des navires avec des tirants d’eau de plus de 16 mètres. Ces grands travaux lancés par la société d’État, qui a traité environ 22 millions de tonnes de marchandises en 2016, arrivent à un moment où, au cours des quatre dernières décennies, elle n’avait pas connu d’investissements majeurs.

En septembre 2015, c’était le môle du port de pêche (bâti sur 8,2 hectares) pour environ 29 milliards de Fcfa qui était inauguré. Le remblaiement de terrain à Vridi-Bietry qui tend à viabiliser 181 hectares de terrain portuaire est en cours. La première phase de ce projet (35 hectares) est évaluée à 22 milliards de FCfa et financée par la Banque ouest africaine de développement (Boad). S’il y a ces investissements, soutient le ministre des Transports, cela témoigne « de la vitalité de l’économie ivoirienne », qui enregistre au cours de ces cinq dernières années une croissance moyenne de 9%.

ANOH KOUAO