Gagnoa/Apatridie: Les femmes juristes et le Hcr en campagne de sensibilisation

Gagnoa/Apatridie: Les femmes juristes et le Hcr en campagne de sensibilisation

L’Association des femmes juristes de Côte d’Ivoire (Afj-CI) et le Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés (Hcr) ont sensibilisé aux risques d’apatridie, jeudi, à Gagnoa, lors d’un atelier de renforcement des capacités des personnalités publiques concernées par ledit phénomène.

« La difficulté se trouve dans l’impossibilité, pour certains, de prouver leurs origines », a déploré Koffi Goorey Agathe, membre de l’Afj-CI, qui a expliqué, lors de l’atelier portant sur « Le droit à une nationalité pour tous », que l’apatridie est la situation d’une personne sans nationalité et à qui il faut garantir une « dignité humaine ».

L’apatridie concerne les enfants abandonnés ou trouvés, de parents inconnus ; des orphelins recueillis par des tiers et dont les parents ne sont pas documentés, des orphelins n’ayant jamais été déclarés et dont les parents n’ont jamais été déclarés, des personnes ayant égaré leurs documents d’identité et ceux de leurs parents défunts, à qui il faut garantir le droit à la nationalité.

Les personnalités publiques représentent les acteurs qui interviennent dans la chaîne de l’organisation pour l’éradication de l’apatridie comprenant, notamment, des juristes du tribunal de Gagnoa, des chefs traditionnels, des leaders religieux et communautaires. Tous ont passé en revue les instruments juridiques internationaux et nationaux sur l’apatridie.

Les résultats sommaires de l’exercice de cartographie des personnes apatrides et à risque d’apatridie réalisé en 2018, par l’Institut national de la statistique (Ins), montrent de nouvelles régions abritant de fortes proportions de personnes à risque d’apatridie, notamment la région du Goh, apprend-on.

(AIP)