Mes vérités du 12 juillet 2025: Ouattara, la force du silence

Le président Alassane Ouattara. (Ph:DR)
Le président Alassane Ouattara. (Ph:DR)
Le président Alassane Ouattara. (Ph:DR)

Mes vérités du 12 juillet 2025: Ouattara, la force du silence

Le 12/07/25 à 08:36
modifié 12/07/25 à 08:39
Il y a des silences qui valent plus que mille discours. Et dans l’arène politique, l’un de ces silences, peut-être le plus lourd de sens et le plus stratégique, est celui du Président Ouattara. À l’heure où les débats enflamment les réseaux sociaux, où les ambitions se déclarent ou se devinent, où certains acteurs politiques multiplient les sorties tapageuses, le Chef de l’État, lui, avance sans bruit, avec une constance qui force le respect.

À ceux qui s’agitent en quête de lumière ou de légitimité, Ouattara oppose la puissance tranquille de l’action, la discrétion calculée de l’homme d’État qui sait que gouverner, c’est durer et que durer, c’est savoir parler... au bon moment. Dans une époque marquée par la surenchère verbale et la dictature de l’instantané, le Président Ouattara choisit de se tenir à l’écart de l’agitation, préférant le langage des actes à celui des effets d’annonce.

Ce silence n’est ni retrait ni désintérêt. Il est, au contraire, une stratégie mûrement réfléchie, celle d’un leader qui connaît le poids de sa parole et sait qu’un mot sorti trop tôt ou trop tard peut ébranler bien des équilibres. En cela, Alassane Ouattara rappelle les grands hommes d’État qui savent que le verbe ne vaut que s’il est porté par une vision et que cette vision s’inscrit dans le temps long.

Car pendant que les supputations vont bon train sur la présidentielle de 2025, pendant que les états-majors politiques affûtent leurs armes, Ouattara agit. Sans vacarme, il restructure l’administration, accélère les projets d’infrastructures, réforme le système éducatif, veille à la stabilité macroéconomique. C’est la marque des grands bâtisseurs. Ceux qui ne cherchent pas la postérité dans le tapage, mais dans la solidité des fondations qu’ils posent.

La force du silence présidentiel, c’est aussi celle d’un homme qui n’a plus rien à prouver. Un bilan économique salué à l’international, une capacité rare à gérer les crises, une stature d’homme d’État reconnue au-delà des frontières... Alassane Ouattara peut se permettre de se taire, parce qu’il a déjà parlé par l’exemple. Il est de ceux dont l’histoire retient les actes avant les paroles.

Et pourtant, ce silence dérange. Il inquiète ceux qui espéraient un affrontement verbal, il agace ceux qui misaient sur une sortie de route, il frustre ceux qui espéraient des prises de position tranchées dans le débat partisan. Mais Ouattara ne joue pas sur ce terrain. Il a choisi d’être au-dessus de la mêlée, gardien des institutions, garant de la stabilité, arbitre discret d’une vie politique qu’il souhaite apaisée.

Ce positionnement est aussi un message à la jeunesse : dans un monde où l’on confond souvent bruit et leadership, où les réseaux sociaux érigent en héros ceux qui crient le plus fort, il est essentiel de rappeler que la force réside aussi dans la retenue. Que la grandeur d’un dirigeant se mesure à sa capacité à écouter, à observer, à agir avec sagesse.

Le silence d’Alassane Ouattara, c’est donc aussi un enseignement. Un appel à une autre forme de politique, faite de pondération, de patience, de profondeur. Une politique qui ne s’emballe pas à chaque rumeur, qui ne s’excite pas à chaque micro tendu, mais qui prend le temps de construire, d’analyser, de décider.

Il serait cependant naïf de croire que ce silence est passivité. Ceux qui connaissent l’homme savent qu’il est en veille. Qu’il écoute, qu’il consulte, qu’il prépare. Et qu’au moment venu, il parlera. Et ce jour-là, sa parole pèsera d’autant plus qu’elle aura été rare. Parce que dans un monde saturé de bruit, le vrai pouvoir est souvent détenu par ceux qui savent se taire... jusqu’à ce que cela devienne nécessaire.

Le silence d’Alassane Ouattara n’est pas une absence. C’est une présence autrement plus forte, celle d’un Président qui continue de tenir la barre, même quand il ne parle pas. Une force tranquille, une autorité sans ostentation, une vision enracinée dans la durée. Oui, en Côte d’Ivoire, la parole est libre. Mais c’est parfois le silence du chef qui en garantit la sagesse. Le Président continue sa réflexion. Une chose est sûre, son peuple, lui, se prépare à lui accorder le mandat de la reconnaissance. Pax et bonum ! Paix et bien !


Le 12/07/25 à 08:36
modifié 12/07/25 à 08:39