Salon du journaliste écrivain: Zio Moussa annonce la première édition de l’événement

Salon du journaliste écrivain: Zio Moussa annonce la première édition de l’événement

Salon du journaliste écrivain: Zio Moussa annonce la première édition de l’événement

Officiellement lancée, mardi, au siège de l’agence ivoirienne de la presse (Aip) sise au Plateau, la première édition du Salon international du journaliste écrivain se tiendra en novembre prochain.

Il durera trois jours et réunira les œuvres de journalistes de divers pays d’Afrique et d’Europe. Notamment du Sénégal, du Cameroun, du Nigeria, d’Afrique du Sud, du Maroc et de la France, sous le thème central « Liberté d’expression, liberté de publier ».

Pour l’heure, les démarches administratives sont en cours pour préciser les jours exacts ainsi que plusieurs aspects techniques de l’événement. Toutes ces informations ont été livrées à travers une conférence de presse organisée hier au siège de l’Aip. Coanimée par Zio Moussa, président de l’Observatoire de la liberté de la presse (Olped), par ailleurs commissaire général du Salon international du journaliste écrivain (Sije) et Anges N’Dakpri, commissaire général du Salon international du livre d’Abidjan (Sila) et partenaire technique du Sije, la rencontre a permis aux conférenciers de donner plus de précisions sur l’événement. « Nous avons voulu organiser cet événement parce nous savons qu’il existe, à travers le monde, plusieurs salons du livre. Mais qui ne sont pas des salons spécialisés. Et nous nous sommes dit ici, à l’Olped, que ce que nous faisons au quotidien en tant que journalistes, c’est d’écrire. Nous sommes des producteurs de savoir, des producteurs d’idées, des producteurs d’informations. Et certains journalistes parmi nous écrivent aussi. Et nous avons constaté qu’ici en Côte d’Ivoire, beaucoup de journalistes écrivent », a dit Zio Moussa, tout en rappelant les souvenir de son passage à la tête du département Editions de Fraternité Matin. « Sur les cinq cents manuscrits que j’ai laissés à Frat Mat Editions en 2004, une bonne partie était produite par des journalistes. J’ai constaté aussi que des journalistes ivoiriens écrivent pas mal de livres».

Après avoir cité le nom de certains journalistes écrivains ivoiriens tels que Serges Bilé, Venance Konan, Frédéric Grah Mel, Agnès Kraidy, Anzata Ouattara, il a continué à citer les raisons qui l’ont motivé à créer cet événement : « Nous nous sommes dit qu’il nous fallait célébrer notre métier. Nous avons aussi pensé qu’il faut amener davantage de journalistes à l’écriture au long cours ».

A ce salon, outre la célébration de la profession de journaliste, les organisateurs comptent favoriser des rencontres B to B, où, pour des œuvres non encore éditées, des journalistes pourront trouver un accord avec plusieurs responsables de maisons d’édition. Selon Anges N’Dakpri, le Salon international du journaliste écrivain permettra aussi de rendre hommage aux journalistes à travers des prix qui portent leur nom et qui seront attribués à la cérémonie de clôture.

Ce sera le lieu de rendre hommage à Diégou Bailly, Séry Bailly, Zady Zaourou, Koné Dramane ou encore des figures fortes telles qu’Ibrahim Sy Savané et Bernard Dadié. A côté des activités classiques des expositions vente à l’intérieur des stands, cet événement comptera la présence de journalistes-écrivains invités spéciaux qui partageront leurs expériences.

Le partenaire technique n’a pas manqué d’évoquer le volet des finances pour lequel quatre principales sources devraient permettre de boucler le budget de l’événement. A savoir la caisse de l’Olped qui devra contribuer à un certain niveau, la recherche de financement auprès de partenaires, la commercialisation des stands d’exposition-vente et la contribution libre et volontaires de mécènes.

Pour Zio Moussa, il s’agit aussi, à travers le Sije, d’encourager les journalistes à participer à la culture de la lecture et de l’écriture en Côte d’Ivoire.

BRIGITTE GUIRATHE