Autonomisation de la femme: La promotion de l’entrepreneuriat au menu
La femme doit donc prendre toute sa place dans notre monde actuel. Cet important hommage, loin d’être une appréciation et une idée généreuse qui tiendrait de la solidarité féminine, a retenu toute l’attention et tout l’intérêt de Dame Fadiga Fofana, présidente de la Fondation Awi et ci. Pour traduire cette idée en actes concrets, en plus du forum pour que les femmes se prennent en charge et influencent les décisions qui engagent leur avenir, et dont elle a organisé, jeudi, la deuxième édition autour de la femme et l’inclusion financière, un thème largement exposé et élucidé par des structures de microfinance, Fadiga Fofana, a créé une publication, baptisée Sooq magazine. Dont elle fait le lancement officiel jeudi, dans l’après-midi, à l’auditorium de l’ancienne caisse de stabilisation au plateau.
Ce Sooq qui renvoie au Souk dans les pays de l’Afrique blanche et symbolise une rue passante, un espace bruyant et grouillant de monde du fait des différents échanges commerciaux et économiques, qui constitue un marché, lieu des affaires et de rencontres, Dame Fadiga le dédie à la promotion de l’entrepreneuriat féminin. Son objectif, accompagner les initiatives à l’endroit de la femme en vue d’assurer son autonomisation et son insertion dans la société.
Charles Zoko Sebe, le rédacteur en chef dudit magazine, à la suite de sa directrice de publication, Fadiga Fofana, a indiqué que Sooq vient célébrer la femme prête à conquérir de nouveaux horizons avec des plongeons audacieux.
Il vient mettre en lumière toute femme qui devient un rayon de lumière pour nombre de personnes capables de repousser les limites toujours plus loin en brisant les stéréotypes pour réaliser des objectifs. Car être belle et être aimée, ce n’est qu’être femme mais être laide et se savoir aimée, c’est être une princesse. Et c’est pour cette dernière population de femmes que Sooq Magazine est majoritairement créé.
En rappelant les souvenirs des actions des femmes dont les impacts ont qualitativement rejailli sur leurs différentes communautés, Charles Zoko a rendu des hommages mérités à Nanti Lou Rosalie, pour son engagement pour le développement économique de la Côte d’Ivoire ; à Fatou Sylla, la première femme ivoirienne qui a osé affronter le monde impétueux des Affaires et dont le courage et la longévité traversent le temps.
A Dao Gabala qui a suscité et donné beaucoup d’espoir à ses sœurs des couches sociales défavorisées ; à Fadiga Fofana et Euphrasie Yao qui ne cessent de soulager leurs communautés.
Fatou Sylla et Michèle Yakice ont trouvé très opportun la création de Sooq, tant les femmes avaient besoin de modèles et ressentaient la nécessité de voir leurs activités mises en lumière.
Le professeur Seri Bailly Zacharie, l’un des chroniqueurs de ce magazine, a demandé aux femmes d’assumer désormais leurs droits et surtout le droit à la parole, là où se prennent les décisions qui engagent leur avenir, celui de leurs progénitures. Et de cesser de continuer à prêter leurs oreilles aux hommes lors de la palabre africaine comme généralement en pays bété.
Sooq magazine qui est à son deuxième numéro a eu en première Une Nanti Lou Rosalie et affiche aujourd'hui Fatou Sylla.
Franck A. Zagbayou