Organisée par l’Amicale des fonctionnaires et agents de l’Etat du département de Bettié (Afaeb), cette conférence a eu pour thème: «Jean-Marie Adiaffi: sa vie et son œuvre».

Pour Pr Urbain Amoa, il s’agit de parler de «l’aventure intellectuelle» de l’homme ou encore de sa «pensée philosophique». Sa vie, il la «décline en sept points» dont le «Fils de la terre». Autrement, «celui qui prône les valeurs cultuelles et de la famille».

Selon le conférencier, l’auteur de ‘’La Carte d’Identité’’ est aussi un philosophe, un poète, un mystique, une conscience nationale, sociale et politique.

Patchwork, N’Zassa…

Pour son œuvre, il a rappelé les productions littéraires comme ‘’La Carte d'identité’’, ‘’Silence, on développe’’ ou encore ‘’La galerie infernale’’ et ‘’D’éclairs et de foudres’’. Il a aussi fait remarqué que le style littéraire d’Adiaffi est un patchwork, c’est-à-dire un mélange de tous les genres (roman, poésie, essai, théâtre). «Jean-Marie Adiaffi écrit en N’Zassa. S’il estime qu’à un moment, il convient d’avancer avec un genre romanesque, ou poétique, il n’hésite pas», justifie-t-il.

La philosophie qui sous-tend cette œuvre, c’est qu’Adjaffi se présente comme un révolté en quête de l’identité de l’homme africain à travers une galère infernale. Il cherche à reconquérir l’âme, c’est-à-dire l’identité profonde de l’Afrique colonisée. A travers notamment «la reconquête de l’âme et du spirituel, ce qui est fondamental».

Aussi faut-il faire valoir sa religion. D’où sa revalorisation du ''Bossonisme'', pour dire que «ce qu’il y a de bon ailleurs, il y en a aussi chez nous».

Marcel APPENA
marcel.appena@fratmat.info