Cacao: Des pays africains veulent peser sur le marché

Cacao: Des pays africains veulent peser sur le marché

Cacao: Des pays africains veulent peser sur le marché

Membres de l’Alliance des pays producteurs de cacao (Copal), la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Nigéria, le Togo, le Gabon, et le Cameroun, à travers leurs représentants respectifs, se sont réunis le 7 février à Grand-Bassam. Objectif : proposer des pistes de solution en vue de redynamiser l’alliance (Copal) pour que in fine, ces pays qui produisent 75% de l’offre mondial de cacao puissent peser sur le marché international.

Aly Touré, président du comité de restructuration de cette structure, a situé les enjeux lors d’un point de presse à l’issue de la rencontre. « La Copal traverse des moments difficiles. Et depuis 2015, ce comité de restructuration a été mis en place. Nous sommes venus faire la synthèse de nos travaux que nous allons présenter au ministre du Commerce, de l’Artisanat et de la Promotion des Pme qui décidera de la suite », a-t-il fait savoir.

Pour le représentant permanent de la Côte d’Ivoire auprès des Organisations internationales de produits de base, si la concertation était permanente au niveau de la Copal, des problèmes sur le marché international auraient pu être évités. « Il faut que les Africains qui font 75% de la production mondial puissent parler d’une seule voix. Je suis porte-parole des pays producteurs de cacao de l’Icco, il nous faut une instance à partir de laquelle nous pouvons peser sur la scène internationale, on peut peser sur les prix contrairement à ce que les gens pensent. C’est une question de l’offre et de la demande, dans la mesure où les clauses et les quotas ont disparu... », a dit Aly Touré. Qui croit qu’ « une bonne stratégie concertée peut permettre aux Africains de peser sur les prix à l’international. On a les éléments techniques pour le prouver », assure-t-il

ÉMÉLINE PÉHÉ AMANGOUA