Lutte contre les conflits en Afrique: Une plate-forme de la jeunesse signée

Lutte contre les conflits en Afrique: Une plate-forme de la jeunesse signée

Lutte contre les conflits en Afrique: Une plate-forme de la jeunesse signée

Dans le cadre d’un atelier régional organisé par l’Institut Gorée, en collaboration avec le ministère de la Promotion de la jeunesse, de l’Emploi des jeunes et du Service civique et le ministère de la Solidarité, de la Cohésion sociale et l’Indemnisation des Victimes,qui s’est tenu du 20 au 22 juillet à Abidjan-Plateau, la jeunesse africaine issue de neuf pays de la sous-région, ont signé une plate-forme dénommée « Plate-forme citoyenne de dialogue pour la paix et la cohésion sociale en Afrique de l’ouest ». Cet atelier était financé par
l’Agence suédoise de développement.

Manignan Ouattara, directrice de cabinet, représentant la ministre de la Solidarité, de la Cohésion sociale et de l’Indemnisation des victimes, à la clôture de cet atelier, s’est félicitée de l’adoption d’un mode opératoire inclusif et participatif.Avant de souhaiter que ce cadre permette d’instaurer dans la sous-région de fortes synergies  autour des questions relatives à la jeunesse, la paix et la sécurité.  Aussi a-t-elle invité les jeunes à être des ambassadeurs de la prévention des conflits en Afrique afin de maintenir très haut le flambeau de la réconciliation nationale. Ce, en vue d’une paix durable dans toute la sous-région.

Pour Doudou Dia, directeur exécutif de l’Institut Gorée, cette plate-forme citoyenne de dialogue pour la paix et la cohésion sociale en Afrique de l’ouest vise à harmoniser les stratégies d’intervention et de plaidoyer, créer une synergie d’efforts et d’actions, et contribuer à la réflexion prospective de solutions fortes face aux menaces  sécuritaires dans la sous-région. « Nous ne pouvons pas agir seul, il nous faut une chaîne de solidarité, un engagement collectif pour que les dirigeants de nos États, de nos institutions nationales, régionales et continentales utilisent leur jeunesse comme un potentiel économique et non comme des poids et des facteurs de blocages du processus de développement », a-t-il indiqué.

Salimata Porquet, présidente du Réseau paix et sécurité des femmes de l’espace Cedeao (Repsfeco), a invité les participants à cette formation à s’impliquer davantage dans la prévention des conflits. Notamment, à l’alerte précoce, car, dira-t-elle, « vous êtes les interfaces entre les gouvernants et votre société ».

Aimée Zébéyoux, présidente de l’Association des femmes juristes de Côte d’Ivoire (Afjci),  a salué cette initiative qui vise, selon elle, à la promotion du leadership chez les jeunes en Afrique  et à la construction d’une Afrique de paix.


Eugène YAO
eugene.yao@fratmat.info