Promotion de la langue maternelle: L’Unesco aux côtés du gouvernement ivoirien

L’Organisation des nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) s’engage aux côtés du gouvernement ivoirien pour promouvoir l’utilisation des langues maternelles comme vecteur et outils d’enseignement. C’était à l’occasion de la célébration de Journée internationale de la langue maternelle 2016, ce mercredi 16 mars, à l’hôtel du district d’Abidjan-Plateau. Le thème retenu est: « Éducation de qualité, langue (s) d’enseignement, acquis de l’apprentissage ».

Selon Ido Yao, Représentant résident de l’Unesco à Abidjan, « la langue maternelle est le premier instrument du génie d’un peuple ». Livrant le message de la directrice générale de ladite institution, il a relevé que pour Irina Bokova, « les langues maternelles sont les composantes essentielles d’une éducation de qualité dans le cadre d’une approche multilingue, laquelle est elle-même le fondement de l’autonomisation des individus et leurs sociétés ».

Ido Yao a réitéré la position de l’Unesco sur l’importance des langues dans les premières années de scolarisation, en adéquation avec l’objectif de développement durable 4 sur l’éducation de l’agenda 2030 et le cadre d’action éducation 2030.

Les ministres Bandaman Maurice de la Culture et de la Francophonie et Kandia Camara de l’Éducation nationale ont tour à tour salué l’engagement de l’Unesco en faveur de la promotion de la langue maternelle dès le plus jeune âge. Pour le premier membre du gouvernement cité, il est donc important de les sauvegarder à travers le projet école intégrée.

Pour la ministre Kandia Camara, les langues maternelles sont les premières langues de socialisation des enfants qui portent l’identité première de la nation et de la culture.

Professeur Zacharie Tchagbalé de l’Université Félix Houphouët-Boigny de Cocody a, au cours de sa conférence dite en marge de cette cérémonie portant sur: « Quel apport de la langue maternelle dans la qualité de l’enseignement »,  défini la langue maternelle comme « la langue africaine, la langue acquise par l’enfant par le biais de sa mère ».  

Narcisse Angan
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