GRAND BASSAM : 250 ex combattants formés à la protection civile
Ils sont 250, d’un premier contingent de 1500 ex-combattants qui vont bénéficier d’une formation de dix jours aux notions et techniques élémentaires de protection civile. Ils ont été sélectionnés par l’autorité de désarment, de démobilisation et de réinsertion(ADDR). Cela, dans le cadre de leur reconversion pour une réinsertion réussie dans la vie active.
La cérémonie de lancement de cette formation des 250 pompiers civils a eu lieu le lundi 23 novembre au sein du village des technologies de l’information et des biotechnologies(Vitib) de Grand Bassam. D’après les explications du général Kili Fiacre Fagnidi, le directeur général de l’office de la protection civile(ONPC), les concernés seront formés en matière de protection civile ; notamment dans la lutte contre les incendies, la prévention et les techniques opérationnelles.
A la fin de la formation, et une fois qu’ils seront opérationnels, les ex-combattants reconvertis, seront déployés dans certaines villes du pays. Il s’agit des villes de Grand Bassam, Bouaflé, San Pédro, Odienné et Daloa. Au total, trente centres de secours d’urgence sont prévus pour accueillir les nouveaux pompiers civils.
De l’avis des responsables et initiateurs du programme, la formation de Grand Bassam va concourir à l’amélioration de l’offre de protection civile à la population .Elle devrait, en outre, permettre de faire face aux besoins des citoyens en matière de protection civile. Le programme de formation qui émane de l’office national de la protection civile, a bénéficié de l’appui du programme des nations unies pour le développement(PNUD).
Pour le directeur pays de cette institution M. Luc Grégoire, « la protection civile tient toute sa place dans la réforme du secteur de la sécurité ». Rappelons que le processus de désarmement, de démobilisation et de réinsertion a été initié par les nouvelles autorités ivoiriennes pour ramener à la vie normale les ex-combattants qui ont pris une part active dans la crise post électorale de 2010.
ARSENE KANGA
CORRESPONDANT REGIONAL