Réconciliation : Des ressortissants burkinabè prônent la paix en Côte d’Ivoire

L’Amicale des ressortissants de Tenkodogo en Côte d’Ivoire (Aretci), dirigée par Lamboné Souleymane, ne veut pas rester en marge du processus de réconciliation nationale engagée par les autorités Ivoiriennes depuis la fin de la crise.

Cette structure, pour marquer sa solidarité aux Ivoiriens, a organisé ce dimanche 12 janvier, sur l’esplanade de la mairie d’Abobo, une journée de paix et de réconciliation. Le président de l’Aretci, Lamboné Souleymane, par la voix de son 1er vice-président, Kouanda Hassane, a remercié les autorités municipales d’Abobo qui ont mis à leur disposition leurs locaux. Selon lui, sa structure prône non seulement l’entente, la solidarité entre ses membres mais surtout la paix et la réconciliation en Côte d’Ivoire.

Pour le président de l’Aretci, la prospérité des activités des populations est tributaire de la paix et de la réconciliation. C’est pourquoi, il demande à ses compatriotes de se pardonner les uns les autres et surtout être des vecteurs de cohésion et de paix en Côte d’Ivoire. Selon Lamboné Souleymane, les Burkinabè sont les premiers étrangers à arriver en Côte d’Ivoire mais malheureusement, ils n’occupent pas ce rang. C’est pourquoi, dit-il « nous devons nous unir afin de pouvoir entrer en contact avec les autorités ».

 Pour sa part, le 1er vice-président de la jeunesse de l’Aretci, Daboné Moussa, a rassuré son président quant au soutien de sa base. Celui-ci a émis une doléance à l’endroit du président du Burkina Faso, Blaise Compaoré « nous souhaitons qu’aux prochaines élections législatives, qu’il y aient des députés représentant la diaspora Burkinabè », a plaidé Daboné Moussa.

L’Aretci a vu le jour le 5 mai 2013 et compte à ce jour plus de 400 membres selon les responsables.

Franck YEO