Nigéria: L’iranien Azim Aghajani condamné à cinq ans de prison pour trafic d’armes

L'Iranien Azim Aghajani en chef bleu arrêté pour trafic d'armes
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Nigéria: L’iranien Azim Aghajani condamné à cinq ans de prison pour trafic d’armes

Nigéria: L’iranien Azim Aghajani condamné à cinq ans de prison pour trafic d’armes 09:10 14/05/2013

Accusés de trafic d’armes et détenus depuis 2010, l’Iranien Azim Aghajani et le Nigérian Ali Abbas Jega ont été reconnus coupables et condamnés à une peine de prison de cinq ans ce 13 mai 2013.

L’affaire avait défrayé la chronique et provoqué la rupture des relations diplomatiques entre la Gambie et l’Iran. De quoi s’agit-il?  En octobre 2010, les services secrets nigérians mettent la main sur une cargaison d’armes dans un navire à Lagos. Un chargement comprenant des mortiers, des roquettes, des obus, grenades et missiles antiaériens, cachés dans 13 conteneurs et déclarés comme matériels de construction destinés aux fermes de Kanilaï, une société contrôlée par le président Jammeh.

Ces armes, en provenance d'Iran, n’étaient donc pas destinées au Nigeria, mais à la Gambie. Du moins c’est qu’affirmait le transporteur maritime et l’ambassade d’Iran au Nigeria à l’époque des faits. D’où la colère de la Gambie, qui a annoncé en novembre 2010 la rupture de ses relations diplomatiques avec l'Iran et exigé le départ de tous les représentants iraniens sous 48 heures. La destination finale des armes n'a jamais clairement été établie.

Dans le collimateur des autorités nigérianes, l’Iranien Azim Aghajani, membre présumé des gardiens de la révolution d’Iran et l’homme d’affaires nigérian Ali Abbas Jega, accusé de complicité. Ils ont été accusés d’avoir organisé ce trafic et risquaient la prison à vie. Le juge a retenu quatre des cinq chefs d'accusation contre eux, assurant avoir «pris en considération l'appel à l'indulgence de la défense» et la bonne conduite des deux accusés en prison. Dans moins de trois ans, ils devraient être libres le début de leur peine ayant été fixé à février 2011, date du début de leur procès.

NOTRE AFRIK