Laurent Gbagbo, président du PPA-CI
En Meeting à Yopougon : Laurent Gbagbo condamne les propos xénophobes de ses partisans
La commune de Yopougon a accueilli, le samedi 16 août 2025, la dernière étape abidjanaise de la tournée "Côcôcô" initiée par Laurent Gbagbo dans le cadre de sa candidature à la présidentielle.
Au cours de cette rencontre, l'ancien président ivoirien et actuel président du Ppa-CI, Laurent Gbagbo, a pris la parole pour désavouer ses partisans qui ont tenu des propos xénophobes. « Je n’ai pas apprécié que vous chantiez que vous allez installer Gbagbo au pouvoir et que le petit mossi retourne chez lui. Ne le répétez plus », a-t-il fermement déclaré devant une foule nombreuse.
Ce n’est pas la première fois que des militants du Ppa-CI tiennent de tels propos. Lors de leur marche du samedi 9 août 2025, des déclarations similaires, xénophobes et incitant à la haine, ont également été rapportées. Laurent Gbagbo, dans son discours, a marqué sa désapprobation, soulignant l'importance de l'unité et du respect mutuel parmi les Ivoiriens, indépendamment de leur origine.
Invité le dimanche 10 août 2025 sur le plateau de la Nouvelle Chaîne Ivoirienne (Nci), le procureur de la République près le tribunal de première instance d’Abidjan-Plateau, Koné Braman Oumar, a rappelé que la liberté d’expression, garantie par l'article 19 de la Constitution ivoirienne, doit s'exercer dans le respect de la loi, des droits d’autrui, de la sécurité nationale et de l’ordre public.
« On est libres de dire, mais pas de dire tout et n’importe comment », a-t-il insisté. Il a souligné que toute forme de propagande visant à diviser les groupes sociaux ou à encourager la haine raciale, tribale ou religieuse est strictement interdite par la loi. Le procureur a dénoncé les « dérives langagières » observées sur les réseaux sociaux, notamment lors d’une récente marche à Abidjan où des propos haineux, racistes et xénophobes ont été tenus. Il a annoncé que toutes les personnes identifiées par vidéo seront poursuivies, ajoutant que « la fin de la récréation » était sifflée face à ces atteintes à la cohésion sociale.
Cette rencontre a rassemblé plusieurs milliers de militants du Ppa-CI, du Pdci-Rda et d’autres partis de l’opposition. Le président du Front Populaire Ivoirien (Fpi), Pascal Affi N’Guessan, était également présent, en qualité d’invité de Laurent Gbagbo.
L’ancien président ivoirien a exprimé son opposition à la volonté du chef de l'État, Alassane Ouattara, de briguer un quatrième mandat. « Je voudrais que vous alliez lui dire qu’il ne fera pas de quatrième mandat », a lancé Laurent Gbagbo devant une foule enthousiaste. Il a précisé qu’il ne remettait pas en question ce qu’Ouattara a accompli durant son mandat, mais qu’une fois le travail accompli, il était temps de céder la place. « On ne dit pas : comme j’ai fait des choses, je dois rester », a-t-il insisté.
Pour Laurent Gbagbo, la Constitution ivoirienne est claire : elle ne permet pas à un citoyen d'exercer plus de deux mandats présidentiels. « Pourquoi quelqu’un pense-t-il qu’il peut faire quatre mandats ici en Côte d'Ivoire ? Je refuse », a-t-il déclaré fermement. Il a réaffirmé la détermination de l’opposition à s’opposer à ce quatrième mandat qu'il juge « illégal et anticonstitutionnel ».
« Notre détermination est claire et sans faille, il n’y aura pas de quatrième mandat. La Constitution est claire et nette, elle interdit à un citoyen de faire plus de deux mandats », a-t-il rappelé, dans un contexte politique tendu marqué par des débats autour du processus électoral. Ce rassemblement a lieu à moins de trois mois de l'élection présidentielle prévue pour octobre 2025. Bien que Laurent Gbagbo soit actuellement inéligible en raison de sa condamnation, il reste candidat et continue de mobiliser ses partisans autour de la question du respect de la Constitution et de la limitation des mandats présidentiels. Ce meeting à Yopougon illustre la volonté de l'opposition de défendre ses principes face à ce qu’elle perçoit comme une dérive du pouvoir actuel.
Ce n’est pas la première fois que des militants du Ppa-CI tiennent de tels propos. Lors de leur marche du samedi 9 août 2025, des déclarations similaires, xénophobes et incitant à la haine, ont également été rapportées. Laurent Gbagbo, dans son discours, a marqué sa désapprobation, soulignant l'importance de l'unité et du respect mutuel parmi les Ivoiriens, indépendamment de leur origine.
Invité le dimanche 10 août 2025 sur le plateau de la Nouvelle Chaîne Ivoirienne (Nci), le procureur de la République près le tribunal de première instance d’Abidjan-Plateau, Koné Braman Oumar, a rappelé que la liberté d’expression, garantie par l'article 19 de la Constitution ivoirienne, doit s'exercer dans le respect de la loi, des droits d’autrui, de la sécurité nationale et de l’ordre public.
« On est libres de dire, mais pas de dire tout et n’importe comment », a-t-il insisté. Il a souligné que toute forme de propagande visant à diviser les groupes sociaux ou à encourager la haine raciale, tribale ou religieuse est strictement interdite par la loi. Le procureur a dénoncé les « dérives langagières » observées sur les réseaux sociaux, notamment lors d’une récente marche à Abidjan où des propos haineux, racistes et xénophobes ont été tenus. Il a annoncé que toutes les personnes identifiées par vidéo seront poursuivies, ajoutant que « la fin de la récréation » était sifflée face à ces atteintes à la cohésion sociale.
Cette rencontre a rassemblé plusieurs milliers de militants du Ppa-CI, du Pdci-Rda et d’autres partis de l’opposition. Le président du Front Populaire Ivoirien (Fpi), Pascal Affi N’Guessan, était également présent, en qualité d’invité de Laurent Gbagbo.
L’ancien président ivoirien a exprimé son opposition à la volonté du chef de l'État, Alassane Ouattara, de briguer un quatrième mandat. « Je voudrais que vous alliez lui dire qu’il ne fera pas de quatrième mandat », a lancé Laurent Gbagbo devant une foule enthousiaste. Il a précisé qu’il ne remettait pas en question ce qu’Ouattara a accompli durant son mandat, mais qu’une fois le travail accompli, il était temps de céder la place. « On ne dit pas : comme j’ai fait des choses, je dois rester », a-t-il insisté.
Pour Laurent Gbagbo, la Constitution ivoirienne est claire : elle ne permet pas à un citoyen d'exercer plus de deux mandats présidentiels. « Pourquoi quelqu’un pense-t-il qu’il peut faire quatre mandats ici en Côte d'Ivoire ? Je refuse », a-t-il déclaré fermement. Il a réaffirmé la détermination de l’opposition à s’opposer à ce quatrième mandat qu'il juge « illégal et anticonstitutionnel ».
« Notre détermination est claire et sans faille, il n’y aura pas de quatrième mandat. La Constitution est claire et nette, elle interdit à un citoyen de faire plus de deux mandats », a-t-il rappelé, dans un contexte politique tendu marqué par des débats autour du processus électoral. Ce rassemblement a lieu à moins de trois mois de l'élection présidentielle prévue pour octobre 2025. Bien que Laurent Gbagbo soit actuellement inéligible en raison de sa condamnation, il reste candidat et continue de mobiliser ses partisans autour de la question du respect de la Constitution et de la limitation des mandats présidentiels. Ce meeting à Yopougon illustre la volonté de l'opposition de défendre ses principes face à ce qu’elle perçoit comme une dérive du pouvoir actuel.