Prix Cultura Afrique francophone 2025 : La crème du journalisme culturel en route pour Ouidah
Parmi les 34 productions originales soumises par des journalistes issus de huit pays d’Afrique de l’Ouest, quatre plumes et voix ont su séduire un jury international exigeant.

Dans la catégorie Télévision, Fabrice N'DE (Côte d'Ivoire) s’impose par sa maîtrise de l’image et du récit culturel. Il est suivi respectivement par Thiam Pape Malick (Sénégal) et Sangaré Cheick Oumar (Mali).
En Presse numérique, Bérénice Gainsi (Bénin) triomphe grâce à une approche audacieuse des patrimoines vivants. Elle est suivie respectivement par Salifou DABOU, dit Salif D. CHEICKNA (Côte d’Ivoire) qui a présenté une enquête intitulée « Vohou-Vohou : Une révolution artistique ivoirienne en quête de reconnaissance et de valorisation», et Sawadogo Soérim Désiré (Burkina Faso).
Souley Moutari (Niger) décroche la palme en Presse écrite avec une enquête fouillée sur les traditions orales. Il est suivi par Katchikpé Coffi Edourd (Bénin) et N’Diaye Adama (Sénégal).
Quant à Diahra Faskoye (Mali), il a conquis le jury avec sa narration radiophonique immersive, suivi respectivement par Dieng Amadou Moustapha (Sénégal) et Sonehekpon Léonard Claudel (Bénin).
Organisée à Ouidah du 21 au 23 août 2025, cette première édition hors sol ivoirien se tiendra autour du thème « Culture, héritage et patrimoine ». Elle est portée par Sion Médias Group, le Réseau des Journalistes Culturels Francophones d’Afrique de l’Ouest (RJCFAO) et NordOuest Cultures, avec le soutien de nombreuses institutions culturelles sous-régionales.
Un plaidoyer pour le journalisme culturel d’excellence
Outre les distinctions journalistiques, des prix spéciaux récompenseront des figures de proue de la culture béninoise, pour leur rôle dans la mémoire, la transmission, le mécénat, ou encore le leadership féminin. Une initiative conjointe du CNOA-Bénin, de l’AJCB et du Commissariat général.
Le Prix Cultura s’impose comme un outil stratégique de promotion du journalisme culturel en Afrique francophone. Il ne s’agit pas seulement de récompenser, mais de former, visibiliser et professionnaliser celles et ceux qui documentent nos arts, nos traditions et nos métamorphoses culturelles. À travers un questionnement rigoureux sur la rigueur déontologique, la diversité des sources ou encore l’originalité des angles, le Prix rappelle les exigences d’un métier souvent relégué à l’arrière-plan.
Le clou de cette célébration sera la grande soirée de distinction du 23 août à Ouidah, une rencontre entre journalistes, artistes et décideurs pour célébrer la culture africaine dans toute sa diversité.