An 65 : À Bouaké, l’art chorégraphique peint le visage d’une Côte d’Ivoire unie
Conçue comme un tableau en mouvement, la fresque célébrait la diversité, la jeunesse, la modernité et l’identité nationale. À travers une mise en scène élaborée, elle racontait la Côte d’Ivoire d’hier, d’aujourd’hui et de demain.

Une œuvre chorégraphique citoyenne
Cinq des neuf chars représentaient les grandes régions géographiques du pays : nord, sud, est, ouest et centre. Costumes traditionnels, danses, rythmes et symboles propres à chaque zone ont été harmonieusement combinés pour souligner la richesse culturelle ivoirienne, tout en affirmant le message central d’unité dans la diversité.
La fresque a ensuite mis en lumière la jeunesse ivoirienne, à travers une chorégraphie énergique et expressive. Par ses mouvements vifs et son engagement scénique, elle incarnait la vitalité, l’espoir et l’aspiration au changement, soulignant le rôle central des jeunes dans la construction d’une nation forte et innovante.
D’autres chars symbolisaient la modernité, reflet du progrès technologique, économique et infrastructurel du pays. Cette représentation audacieuse montrait une Côte d’Ivoire tournée vers l’avenir, sans renier ses racines.
Enfin, la fresque intégrait une référence subtile mais forte à l’hymne national, fil conducteur de la cérémonie, rappelant les valeurs de cohésion, de fierté et d’identité collective.
Bien plus qu’un spectacle, cette fresque chorégraphique a réaffirmé, dans un langage artistique universel, les fondements de la nation ivoirienne : unité, diversité, jeunesse, modernité et patriotisme.