An 65 : À Bouaké, l’art chorégraphique peint le visage d’une Côte d’Ivoire unie

Une fresque qui met en exergue des infrastructures du pays
Une fresque qui met en exergue des infrastructures du pays
Une fresque qui met en exergue des infrastructures du pays

An 65 : À Bouaké, l’art chorégraphique peint le visage d’une Côte d’Ivoire unie

Le 07/08/25 à 16:17
modifié 07/08/25 à 18:22
A l’occasion du 65ᵉ anniversaire de l’indépendance de la Côte d’Ivoire, ce jeudi 7 août 2025, Bouaké, capitale de la région du Gbêkê, a été le théâtre d’une célébration mémorable. Et ce, à travers un hommage à la diversité nationale ; la mise en lumière de la jeunesse, moteur de l’avenir ; la modernité et fierté patriotique.

L’un des temps forts du défilé civil a été sans conteste la fresque chorégraphique monumentale, dirigée par Georges Momboye, directeur du Ballet national. Cette œuvre vivante, déployée sur neuf portes-chars, a captivé le public par sa puissance visuelle et son symbolisme profond. Le Djidji Ayékoué, la grande mosquée de Kong, le Zaouli, le Goli, ainsi que des rythmes modernes rappelant DJ Arafat et Didi B...les Ivoiriens ont pu revisiter leur patrimoine.

Conçue comme un tableau en mouvement, la fresque célébrait la diversité, la jeunesse, la modernité et l’identité nationale. À travers une mise en scène élaborée, elle racontait la Côte d’Ivoire d’hier, d’aujourd’hui et de demain.

Une vue de la grande mosquée de Kong
Une vue de la grande mosquée de Kong



Une œuvre chorégraphique citoyenne

Cinq des neuf chars représentaient les grandes régions géographiques du pays : nord, sud, est, ouest et centre. Costumes traditionnels, danses, rythmes et symboles propres à chaque zone ont été harmonieusement combinés pour souligner la richesse culturelle ivoirienne, tout en affirmant le message central d’unité dans la diversité.

La fresque a ensuite mis en lumière la jeunesse ivoirienne, à travers une chorégraphie énergique et expressive. Par ses mouvements vifs et son engagement scénique, elle incarnait la vitalité, l’espoir et l’aspiration au changement, soulignant le rôle central des jeunes dans la construction d’une nation forte et innovante.

D’autres chars symbolisaient la modernité, reflet du progrès technologique, économique et infrastructurel du pays. Cette représentation audacieuse montrait une Côte d’Ivoire tournée vers l’avenir, sans renier ses racines.

Enfin, la fresque intégrait une référence subtile mais forte à l’hymne national, fil conducteur de la cérémonie, rappelant les valeurs de cohésion, de fierté et d’identité collective.

Bien plus qu’un spectacle, cette fresque chorégraphique a réaffirmé, dans un langage artistique universel, les fondements de la nation ivoirienne : unité, diversité, jeunesse, modernité et patriotisme.



Le 07/08/25 à 16:17
modifié 07/08/25 à 18:22