
Toutes les parties prenantes sont associées à la gestion du parc national du Mont Péko. (Franck YEO)
Toutes les parties prenantes sont associées à la gestion du parc national du Mont Péko. (Franck YEO)
Protection du Mont Péko: Les entreprises privées du secteur agroalimentaire exhortées à accompagner le gouvernement dans la conservation des aires protégées
La deuxième session du Comité technique du projet de partenariat public-privé pour la protection et la réhabilitation du parc national du Mont Péko (Pnmp) s’est tenue le mercredi 30 juillet 2025, à Abidjan-Plateau.
Le directeur de cabinet adjoint, Dr Yéo Napary, représentant le ministre de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique, Jacques Assahoré Konan, a exhorté les entreprises privées des secteurs agroalimentaire et du chocolat à s’associer au gouvernement pour la mise en œuvre de sa politique de conservation et de valorisation des aires protégées.
« Au regard des résultats largement positifs de cette phase pilote, j’émets le vœu que les différents partenaires acceptent de poursuivre cette belle aventure avec l’Oipr afin que tous les objectifs fixés soient atteints, et que d’ici quelques années, le parc national du Mont Péko retrouve sa splendeur d’antan dans un contexte de développement social et économique des populations vivant dans la zone périphérique », a-t-il plaidé.
D’une superficie de 34 000 hectares, le parc national du Mont Péko, situé dans la région du Guémon, a été créé en 1968, mais a été malheureusement dégradé à la suite de la décennie de crises sociopolitiques. « Cette situation a favorisé l’occupation de ce parc par des exploitants agricoles qui ont détruit sa couverture forestière à plus de 70 % », a déploré Dr Yéo.
« Ce projet vise à renforcer les capacités opérationnelles des services de l’Oipr, chargés de la gestion du parc, d’une part, et à mettre en place un mécanisme de financement durable des aires protégées à travers la Fondation des parcs et réserves de Côte d’Ivoire, d’autre part », a-t-il déclaré.
« Après plusieurs mois de mise en œuvre sur le terrain, nous disposons désormais d’éléments concrets pour évaluer les progrès accomplis, mais aussi les défis qui restent à relever pour faire du Mont Péko un modèle de gouvernance durable et de conservation inclusive », a déclaré la directrice Pays de l’Idh, Stéphanie Kadio.
Selon elle, depuis octobre 2024, ce partenariat entre l’Oipr, la Fprci, Barry Callebaut et Igh a permis de poser les premières pierres dans le cadre d’un travail collectif, structuré et ambitieux. « Les résultats en matière d’aménagement, de surveillance, de cartographie et de coordination montrent que la dynamique est bien enclenchée. Il nous faut penser à préparer la suite avec lucidité et ambition », a-t-elle ajouté, soulignant que ce comité technique représente une étape importante, car il permettra non seulement de faire le point sur les progrès accomplis, mais aussi de réfléchir collectivement aux perspectives qui s’ouvrent au-delà de 2025.
« Ces réflexions, si elles sont bien conduites, pourraient jeter les bases d’un modèle encore plus robuste, aligné avec les ambitions nationales et les exigences internationales en matière de lutte contre la déforestation », a insisté Stéphanie Kadio.
Le directeur exécutif de la Fondation des parcs et réserves de Côte d’Ivoire (Fprci), Dr N’Golo Fanny, a annoncé que 14 des 19 aires protégées disposent d’un guichet dédié auprès de la fondation. Depuis sa création, de 2014 à 2025, la Fondation a mobilisé et octroyé près de 14 milliards de Fcfa en subventions non remboursables pour soutenir la gestion des aires protégées, a-t-il précisé.
Il a également annoncé la création du guichet de fonds dédié au parc national du Mont Péko, effectif depuis le 15 juillet 2025. « Un premier fonds d’amorçage de 450 millions de Fcfa sera transféré avant la mi-août 2025 », a assuré Dr N’Golo.
Le directeur général de l’Office ivoirien des parcs et réserves (Oipr), le général Tondossama Adama, a salué les partenaires pour leur soutien. « Cet appui est arrivé au bon moment, car le parc national du Mont Péko a connu quelques difficultés lors de la dernière crise », a-t-il fait savoir, précisant que l’Oipr, dans le cadre de sa politique de gestion des aires protégées, a adopté la méthode inclusive, c’est-à-dire que toutes les parties prenantes participent à la gestion.
« Au regard des résultats largement positifs de cette phase pilote, j’émets le vœu que les différents partenaires acceptent de poursuivre cette belle aventure avec l’Oipr afin que tous les objectifs fixés soient atteints, et que d’ici quelques années, le parc national du Mont Péko retrouve sa splendeur d’antan dans un contexte de développement social et économique des populations vivant dans la zone périphérique », a-t-il plaidé.
D’une superficie de 34 000 hectares, le parc national du Mont Péko, situé dans la région du Guémon, a été créé en 1968, mais a été malheureusement dégradé à la suite de la décennie de crises sociopolitiques. « Cette situation a favorisé l’occupation de ce parc par des exploitants agricoles qui ont détruit sa couverture forestière à plus de 70 % », a déploré Dr Yéo.
« Ce projet vise à renforcer les capacités opérationnelles des services de l’Oipr, chargés de la gestion du parc, d’une part, et à mettre en place un mécanisme de financement durable des aires protégées à travers la Fondation des parcs et réserves de Côte d’Ivoire, d’autre part », a-t-il déclaré.
« Après plusieurs mois de mise en œuvre sur le terrain, nous disposons désormais d’éléments concrets pour évaluer les progrès accomplis, mais aussi les défis qui restent à relever pour faire du Mont Péko un modèle de gouvernance durable et de conservation inclusive », a déclaré la directrice Pays de l’Idh, Stéphanie Kadio.
Selon elle, depuis octobre 2024, ce partenariat entre l’Oipr, la Fprci, Barry Callebaut et Igh a permis de poser les premières pierres dans le cadre d’un travail collectif, structuré et ambitieux. « Les résultats en matière d’aménagement, de surveillance, de cartographie et de coordination montrent que la dynamique est bien enclenchée. Il nous faut penser à préparer la suite avec lucidité et ambition », a-t-elle ajouté, soulignant que ce comité technique représente une étape importante, car il permettra non seulement de faire le point sur les progrès accomplis, mais aussi de réfléchir collectivement aux perspectives qui s’ouvrent au-delà de 2025.
« Ces réflexions, si elles sont bien conduites, pourraient jeter les bases d’un modèle encore plus robuste, aligné avec les ambitions nationales et les exigences internationales en matière de lutte contre la déforestation », a insisté Stéphanie Kadio.
Le directeur exécutif de la Fondation des parcs et réserves de Côte d’Ivoire (Fprci), Dr N’Golo Fanny, a annoncé que 14 des 19 aires protégées disposent d’un guichet dédié auprès de la fondation. Depuis sa création, de 2014 à 2025, la Fondation a mobilisé et octroyé près de 14 milliards de Fcfa en subventions non remboursables pour soutenir la gestion des aires protégées, a-t-il précisé.
Il a également annoncé la création du guichet de fonds dédié au parc national du Mont Péko, effectif depuis le 15 juillet 2025. « Un premier fonds d’amorçage de 450 millions de Fcfa sera transféré avant la mi-août 2025 », a assuré Dr N’Golo.
Le directeur général de l’Office ivoirien des parcs et réserves (Oipr), le général Tondossama Adama, a salué les partenaires pour leur soutien. « Cet appui est arrivé au bon moment, car le parc national du Mont Péko a connu quelques difficultés lors de la dernière crise », a-t-il fait savoir, précisant que l’Oipr, dans le cadre de sa politique de gestion des aires protégées, a adopté la méthode inclusive, c’est-à-dire que toutes les parties prenantes participent à la gestion.