L’ambassadrice des États-Unis, Jessica Davis Ba a salué l’engagement de la Côte d’Ivoire pour une sécurité de proximité. 

« Cette session a été initiée à travers l’investissement du gouvernement américain, en collaboration avec la Côte d’Ivoire, afin d’encourager le dialogue et la co-création de la paix et de la sécurité », a-t-elle déclaré, avant de réaffirmer la volonté des États-Unis de soutenir cette vision. « C’est la vision d’être plus proche de la population, de mettre la population au centre des actions et des opérations. Nous sommes fiers d’accompagner ces efforts et cet investissement, car nous en voyons l’impact sur le terrain. »

Représentant le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, le Dr Kama Tapé Bérenger, conseiller technique, a rappelé que la sécurité ne peut plus être l’affaire exclusive des forces de l’ordre.

« Nous affirmons notre volonté de renforcer, à partir de nos villages et de nos villes, le tissu de confiance indispensable entre les citoyens et ceux qui sont chargés de les protéger », a-t-il indiqué.

Il a souligné que la police de proximité, promue par le ministre Vagondo Diomandé, repose sur des partenariats actifs entre les forces de l’ordre et la population :

« Ce modèle vient en complément des pratiques policières traditionnelles, en mettant l’accent sur la prévention, la collaboration et la résolution conjointe des problèmes de sécurité. »

La session s’est conclue par une formation sur la police de proximité, destinée à renforcer la compréhension mutuelle et la coopération pour une sécurité partagée.

Cette rencontre a rassemblé un large panel d’acteurs : le médiateur délégué de la région du Poro, le président de la commission régionale des droits de l’homme, des représentants de la gendarmerie et de la police, des chefs traditionnels, des jeunes et des organisations de la société civile, illustrant l’importance d’une approche inclusive pour bâtir un climat de confiance durable entre forces de sécurité et citoyens.

Infos : Tommy