
Le secrétaire exécutif en charge des questions judiciaires du Pdci-Rda dénonce l'arrestation "extra-légale" des militants. (Ph: Dr)
Le secrétaire exécutif en charge des questions judiciaires du Pdci-Rda dénonce l'arrestation "extra-légale" des militants. (Ph: Dr)
Arrestations de militants du Pdci-Rda : Me Blessy interpelle…
Me Jean-Chrysostome Blessy, Secrétaire exécutif du Pdci-Rda chargé des questions judiciaires et avocat du parti, a vivement critiqué le 24 juillet 2025, à Cocody, les interpellations de militants de sa formation politique qu'il juge illégales.
Au cours d'une conférence de presse, il a alerté l'opinion sur « les méthodes extra-légales utilisées » pour l'arrestation de plusieurs jeunes militants du parti.
Dans une déclaration ferme, Me Blessy a exigé un retour "rigoureux à l'État de droit". Il a exhorté "les autorités judiciaires et sécuritaires à mettre fin à ces pratiques et à protéger tous les citoyens contre les abus de pouvoir, quels qu'ils soient".
Le Secrétaire exécutif a confirmé que six membres de la jeunesse du Pdci-Rda sont actuellement détenus. Parmi eux figurent Yao Innocent, président de la jeunesse rurale ; Henri Joël Kouadio, président de la jeunesse scolaire et universitaire, ainsi que "Macron 1er" et ‘’Emmanuelli’’.
Me Blessy a souligné que le lieu de détention et les conditions d'arrestation de ces militants restent flous et ne respecteraient pas les règles légales.
Qualifiant ces arrestations d'"illégales et inquiétantes", il a révélé que plusieurs responsables de la jeunesse du Pdci, dont Henri Joël Kouadio, ont été interpellés sans convocation préalable "par des individus en tenue civile, sans identification ni mandat d'arrêt visible".
Il a également noté que dans certains cas, "les téléphones des personnes arrêtées ont été confisqués, les empêchant de joindre leurs avocats". "Nous interpellons la République : qui sont ces individus en civil qui procèdent à des arrestations, sans uniforme, sans insigne, sans notification de convocation ?", a lancé Me Blessy devant la presse.
L'avocat du Pdci-Rda a exigé du procureur de la République des clarifications sur l'identité et le statut juridique de ces civils. Il a également dénoncé l'absence de mandats les habilitant à agir et la non-conformité de ces méthodes avec le Code de procédure pénale ivoirien : "L'interpellation d'un citoyen doit se faire par des officiers légalement désignés, dans le respect strict des procédures. Ce que nous voyons est inacceptable dans une République".
Il a ajouté, préoccupé : "Nous sommes tous en danger", soulignant que "cette dérive crée une zone grise entre l'autorité légitime et les abus de pouvoir".
Selon Maître Blessy, "la population n'est plus en mesure de distinguer entre un agent de sécurité, un faux gendarme ou un simple malfaiteur. Si n'importe quel civil peut vous arrêter en pleine rue sans vous notifier vos droits, alors nous sommes tous vulnérables : journalistes, politiques, avocats, citoyens ordinaires".
Concernant le fond des affaires relatives aux détentions des jeunes du Pdci-Rda, "bien que certains dossiers soient en cours d'instruction", Me Blessy a insisté sur l'irrégularité des interpellations initiales, remettant en cause la légitimité des procédures engagées. Il a affirmé : "Quand la forme viole la loi, le fond est contaminé. Aucune procédure pénale ne peut prospérer si l'interpellation elle-même est arbitraire".
Face aux suspicions de pressions politiques, Me Jean-Chrysostome Blessy a rappelé que le Pdci "ne participe à aucun projet insurrectionnel (contrairement aux rumeurs sur des soi-disant Conseil national de transition (Cnt) bis)" faisant allusion à la crise électorale de 2020 qui avait conduit l'opposition ivoirienne à créer un organe dit de transition dénommé Cnt.
Il a précisé qu'en revanche, son parti prône une alternance démocratique, républicaine et pacifique, et reste engagé pour une réconciliation véritable, fondée sur le respect des institutions. "Nous n'avons pas peur", a-t-il déclaré, concluant : "Le Pdci-Rda poursuivra son combat dans le respect de la loi et des urnes. Ce pays ne sera réconcilié que par des méthodes légales".
Dans une déclaration ferme, Me Blessy a exigé un retour "rigoureux à l'État de droit". Il a exhorté "les autorités judiciaires et sécuritaires à mettre fin à ces pratiques et à protéger tous les citoyens contre les abus de pouvoir, quels qu'ils soient".
Le Secrétaire exécutif a confirmé que six membres de la jeunesse du Pdci-Rda sont actuellement détenus. Parmi eux figurent Yao Innocent, président de la jeunesse rurale ; Henri Joël Kouadio, président de la jeunesse scolaire et universitaire, ainsi que "Macron 1er" et ‘’Emmanuelli’’.
Me Blessy a souligné que le lieu de détention et les conditions d'arrestation de ces militants restent flous et ne respecteraient pas les règles légales.
Qualifiant ces arrestations d'"illégales et inquiétantes", il a révélé que plusieurs responsables de la jeunesse du Pdci, dont Henri Joël Kouadio, ont été interpellés sans convocation préalable "par des individus en tenue civile, sans identification ni mandat d'arrêt visible".
Il a également noté que dans certains cas, "les téléphones des personnes arrêtées ont été confisqués, les empêchant de joindre leurs avocats". "Nous interpellons la République : qui sont ces individus en civil qui procèdent à des arrestations, sans uniforme, sans insigne, sans notification de convocation ?", a lancé Me Blessy devant la presse.
L'avocat du Pdci-Rda a exigé du procureur de la République des clarifications sur l'identité et le statut juridique de ces civils. Il a également dénoncé l'absence de mandats les habilitant à agir et la non-conformité de ces méthodes avec le Code de procédure pénale ivoirien : "L'interpellation d'un citoyen doit se faire par des officiers légalement désignés, dans le respect strict des procédures. Ce que nous voyons est inacceptable dans une République".
Il a ajouté, préoccupé : "Nous sommes tous en danger", soulignant que "cette dérive crée une zone grise entre l'autorité légitime et les abus de pouvoir".
Selon Maître Blessy, "la population n'est plus en mesure de distinguer entre un agent de sécurité, un faux gendarme ou un simple malfaiteur. Si n'importe quel civil peut vous arrêter en pleine rue sans vous notifier vos droits, alors nous sommes tous vulnérables : journalistes, politiques, avocats, citoyens ordinaires".
Concernant le fond des affaires relatives aux détentions des jeunes du Pdci-Rda, "bien que certains dossiers soient en cours d'instruction", Me Blessy a insisté sur l'irrégularité des interpellations initiales, remettant en cause la légitimité des procédures engagées. Il a affirmé : "Quand la forme viole la loi, le fond est contaminé. Aucune procédure pénale ne peut prospérer si l'interpellation elle-même est arbitraire".
Face aux suspicions de pressions politiques, Me Jean-Chrysostome Blessy a rappelé que le Pdci "ne participe à aucun projet insurrectionnel (contrairement aux rumeurs sur des soi-disant Conseil national de transition (Cnt) bis)" faisant allusion à la crise électorale de 2020 qui avait conduit l'opposition ivoirienne à créer un organe dit de transition dénommé Cnt.
Il a précisé qu'en revanche, son parti prône une alternance démocratique, républicaine et pacifique, et reste engagé pour une réconciliation véritable, fondée sur le respect des institutions. "Nous n'avons pas peur", a-t-il déclaré, concluant : "Le Pdci-Rda poursuivra son combat dans le respect de la loi et des urnes. Ce pays ne sera réconcilié que par des méthodes légales".