Salon africain de l’entrepreneuriat: "Un véritable catalyseur du développement entrepreneurial", estime Tuo Nagalourou

L’industrialisation, une nécessité absolue pour le développement du continent africain. (DR)
L’industrialisation, une nécessité absolue pour le développement du continent africain. (DR)
L’industrialisation, une nécessité absolue pour le développement du continent africain. (DR)

Salon africain de l’entrepreneuriat: "Un véritable catalyseur du développement entrepreneurial", estime Tuo Nagalourou

Le 24/07/25 à 14:13
modifié 24/07/25 à 17:24
Le directeur de l’innovation entrepreneuriale et de la promotion des startups, Tuo Nagalourou Seydou, représentant le ministre du Commerce et de l’Industrie, Dr Souleymane Diarrassouba, a indiqué que « le Salon africain de l’entrepreneuriat est un véritable catalyseur du développement entrepreneurial ».

Il s’exprimait à l’occasion de l’ouverture de la 8e édition du Salon africain de l’entrepreneuriat (Safe 8) le jeudi 24 juillet 2025, au Sofitel Abidjan Hôtel Ivoire, sur le thème : « L’industrialisation des Pme africaines pour une performance économique locale ».

Tuo Nagalourou Seydou a salué les participants, les entrepreneurs, les exposants, les experts, les partenaires institutionnels. « Votre présence est la preuve que l’Afrique entrepreneuriale croit en elle-même, se mobilise et avance avec détermination », s’est réjoui le représentant du ministre Souleymane Diarrassouba.

Le thème retenu cette année, dit-il, s’inscrit pleinement dans les priorités économiques de la Côte d’Ivoire et plus particulièrement du continent africain. Pour lui, il ne s’agit plus seulement de produire ou de consommer africain, mais de transformer localement, de créer de la valeur ajoutée sur place et de faire des Pme, les piliers d’une industrialisation endogène et inclusive.

« Le choix de ce thème est donc à la fois stratégique et visionnaire. Car l’Afrique ne pourra relever durablement les défis du développement économique, de l’emploi et de la compétitivité, sans une véritable transformation structurelle de son tissu productif », a fait observer Tuo Nagalourou Seydou, soulignant que cette transformation passe inévitablement par l’industrialisation des Pme qui représentent plus de 90% du tissu économique sur le continent africain.

A l’en croire, la Côte d’Ivoire en est consciente. C’est pourquoi, sous le leadership éclairé du Président de la République, Alassane Ouattara, elle a engagé une série de réformes et d’investissements visant à faire des Pme, de véritables actrices industrielles capables non seulement de produire localement mais aussi de créer de l’emploi et contribuer activement à la souveraineté économique nationale.

« Mais nous devons aller plus loin, en levant les freins structurels. Pour cela, nous devons faciliter l’accès au financement par des mécanismes innovants et inclusifs ; favoriser le transfert de technologies ; investir dans les compétences via la formation technique et managériale, la recherche et l’innovation ; créer un environnement propice par la simplification des procédures administratives, des infrastructures modernes et un cadre incitatif, et valoriser le made in Africa », a-t-il exhorté.

Pour lui, l’industrialisation ne doit pas être l’apanage des grandes entreprises ou des multinationales. Elle doit devenir un levier d’inclusion économique, de résilience locale et de transformation des chaînes de valeurs régionales. « Ce salon est donc plus qu’un cadre d’exposition, c’est une plateforme stratégique de réflexion et d’action collective. Je vous invite donc à saisir cette opportunité pour identifier les solutions concrètes, favoriser les synergies entre les Pme-Etat et investisseurs, et accélérer l’industrialisation intelligente de nos économies locales », a conseillé le directeur de l’innovation entrepreneuriale et de la promotion des startups.

Le commissaire général du salon, Amadou Mohamed Fofana, le thème de cette 8e édition est le reflet des espoirs et des luttes en ce qui concerne l’avenir de tous.

Avant de rendre un hommage à son équipe pour la réalisation de ce projet. « L’industrialisation des Pme africaines n’est pas seulement une nécessité économique, c’est un impératif pour le développement de nos communautés. Nos Pme sont considérées comme le cœur battant de notre économie », dit-il, précisant qu’elles peuvent créer des emplois, stimuler l’innovation, renforcer l’indépendance économique. C’est pourquoi il invite à investir dans la jeunesse à travers la formation.


Le 24/07/25 à 14:13
modifié 24/07/25 à 17:24