Le football local au Bénin : développement du championnat et clubs en tête
Meta Title : Football local au Bénin : l’essor des clubs et du championnat
Meta Description : Plongée dans l’univers du football local béninois : un championnat en mutation, des clubs en pleine ascension, et un public toujours plus passionné.
Bohicon, Natitingou et Abomey sont les foyers des fans de football. Chaque quartier a ses légendes. Chacun d'eux porte un maillot fané, utilise un ballon en plastique et des buts fabriqués à partir de déchets. Cependant, sous la surface de ce folklore populaire, un changement profond opère dans le football local au Bénin. Le championnat national, qui est resté peu remarquable pendant la majeure partie de son histoire, semble maintenant reprendre une nouvelle vie. Il y a une structuration accrue, un focus et une ambition croissants. Il est en train de se transformer.
Il y a désormais des améliorations dans les structures, la gestion des clubs et un nombre croissant de jeunes athlètes exceptionnels prêts à rester dans le pays. Plus important encore, les supporters s'engagent de plus en plus dans la cause.
Une compétition nationale en pleine réinvention
Bohicon, Natitingou et Abomey sont les foyers des fans de football. Chaque quartier a ses légendes. Chacun d'eux porte un maillot fané, utilise un ballon en plastique et des buts fabriqués à partir de déchets. Cependant, sous la surface de ce folklore populaire, un changement profond opère dans le football local au Bénin. Le championnat national, qui est resté peu remarquable pendant la majeure partie de son histoire, semble maintenant reprendre une nouvelle vie. Il y a une structuration accrue, un focus et une ambition croissants. Il est en train de se transformer.
Il y a désormais des améliorations dans les structures, la gestion des clubs et un nombre croissant de jeunes athlètes exceptionnels prêts à rester dans le pays. Plus important encore, les supporters s'engagent de plus en plus dans la cause.
Une compétition nationale en pleine réinvention
Le championnat béninois, désormais connu sous le nom de Ligue Pro, a fait peau neuve. Calendrier restructuré, meilleure gestion des droits TV, système de licences pour les clubs : la Fédération a enclenché une réforme en profondeur. Et les résultats commencent à se faire sentir.
Les fans peuvent désormais suivre les matchs en direct sur leurs téléphones, grâce à des applications comme MelBet app dernière version, qui intègrent les scores en temps réel, les classements et même des paris locaux. Cela change tout : le public ne se contente plus de lire les résultats le lendemain. Il vit l’action, seconde après seconde.
Les stades aussi évoluent. À Porto-Novo, le stade Charles de Gaulle a été rénové. À Parakou, une pelouse synthétique a été installée. C’est tout un écosystème qui s’active.
Les avancées récentes du championnat :
Les fans peuvent désormais suivre les matchs en direct sur leurs téléphones, grâce à des applications comme MelBet app dernière version, qui intègrent les scores en temps réel, les classements et même des paris locaux. Cela change tout : le public ne se contente plus de lire les résultats le lendemain. Il vit l’action, seconde après seconde.
Les stades aussi évoluent. À Porto-Novo, le stade Charles de Gaulle a été rénové. À Parakou, une pelouse synthétique a été installée. C’est tout un écosystème qui s’active.
Les avancées récentes du championnat :
- Introduction de la VAR à partir des demi-finales
- Arbitrage formé selon les standards de la CAF
- Couverture télévisée locale en hausse
- Création d’un centre de formation fédéral à Abomey
Clubs en tête : entre tradition et renouveau
Plusieurs clubs historiques gardent leur rang. Loto-Popo FC, champion en titre, continue d’imposer sa dynamique offensive. Buffles du Borgou, fidèle à son style physique, reste toujours redoutable. Mais de nouvelles têtes bousculent l’ordre établi.
Béké FC, dirigé par une génération de dirigeants jeunes et connectés, surprend par son jeu rapide et collectif. Ayéma FC mise sur la formation. Le club a sorti trois joueurs pour l’équipe U20 en moins d’un an.
Béké FC, dirigé par une génération de dirigeants jeunes et connectés, surprend par son jeu rapide et collectif. Ayéma FC mise sur la formation. Le club a sorti trois joueurs pour l’équipe U20 en moins d’un an.
Classement provisoire (saison en cours) :
Rang | Club | Points | Buts marqués | Différence de buts |
1 | Loto-Popo FC | 38 | 29 | +17 |
2 | Buffles du Borgou | 36 | 26 | +14 |
3 | Ayéma FC | 34 | 23 | +9 |
4 | Béké FC | 31 | 22 | +6 |
5 | AS Cotonou | 28 | 20 | +3 |
Des supporters fidèles, parfois fanatiques
Chaque week-end, les tribunes s’embrasent. Pas besoin de mégastructures pour faire du bruit : les vuvuzelas, les chants improvisés et les tambours font le reste. Le football local béninois se vit à fleur de peau. Il est politique, social, viscéral.
Dans certains quartiers, des fan-clubs s’organisent comme des mini-partis. Ils cotisent, achètent des équipements, accompagnent les équipes en déplacement. Ce sont eux qui maintiennent l’âme du football national.
Dans certains quartiers, des fan-clubs s’organisent comme des mini-partis. Ils cotisent, achètent des équipements, accompagnent les équipes en déplacement. Ce sont eux qui maintiennent l’âme du football national.
Ce que font les groupes de supporters :
- Collectes pour financer les déplacements
- Organisation de tournois de quartier
- Création de pages Facebook/TikTok pour suivre l’actu
- Vente de maillots, écharpes, stickers personnalisés
Un levier pour la jeunesse et l’économie
Le championnat n’est pas seulement une affaire de passion. Il devient peu à peu un moteur économique. Des centaines de jeunes trouvent des opportunités : joueurs, entraîneurs, arbitres, community managers, vendeurs ambulants, vidéastes.
Les académies fleurissent. À Dassa-Zoumè, une école de foot accueille 120 enfants. À Abomey-Calavi, un partenariat avec un club belge permet d’envoyer les meilleurs en Europe. Le rêve devient concret.
Les retombées économiques s’étendent aussi aux commerçants autour des stades, aux artisans qui fabriquent les équipements, aux taxis-motos qui font la navette le jour du match. Le football local crée de la valeur.
Les académies fleurissent. À Dassa-Zoumè, une école de foot accueille 120 enfants. À Abomey-Calavi, un partenariat avec un club belge permet d’envoyer les meilleurs en Europe. Le rêve devient concret.
Les retombées économiques s’étendent aussi aux commerçants autour des stades, aux artisans qui fabriquent les équipements, aux taxis-motos qui font la navette le jour du match. Le football local crée de la valeur.
Les défis qui persistent
Tout n’est pas encore parfait. Il reste des efforts à fournir :
- Améliorer la sécurité dans certains stades
- Renforcer la transparence dans les transferts
- Mieux encadrer les contrats des jeunes
- Lutter contre le décrochage scolaire chez les joueurs en formation
Mais le cap est bon. Et les initiatives locales, souvent portées par des passionnés sans moyens, prouvent que le changement est en marche.

Une passion béninoise qui ne faiblit pas
Le football local, c’est aussi une mémoire vive. Celle des anciens comme Moussa Latoundji, figure respectée et aujourd’hui entraîneur. Celle des matchs épiques sur terrain sec, des derbys tendus, des montées en division supérieure fêtées comme des finales de CAN.
C’est ce lien organique entre les joueurs et leur quartier. Entre un but marqué et un plat partagé après le match. Entre une victoire improvisée et une chanson composée dans la nuit. Le football béninois se vit dans la chair, dans les regards, dans les récits qu’on se transmet au coin des rues.
Et si les choses avancent, c’est parce que cette passion est portée chaque jour, sur chaque terrain, dans chaque tribune. Elle est vivante, transmise, partagée. Et elle ne faiblit pas.
C’est ce lien organique entre les joueurs et leur quartier. Entre un but marqué et un plat partagé après le match. Entre une victoire improvisée et une chanson composée dans la nuit. Le football béninois se vit dans la chair, dans les regards, dans les récits qu’on se transmet au coin des rues.
Et si les choses avancent, c’est parce que cette passion est portée chaque jour, sur chaque terrain, dans chaque tribune. Elle est vivante, transmise, partagée. Et elle ne faiblit pas.
Vers un modèle plus durable et exportable
L'intérêt pour le football au Bénin augmente tant au niveau national qu'international. Cependant, cela a été rendu possible grâce à l'organisation de la Pro League qui équilibre l'engagement populaire avec la croissance professionnelle institutionnelle.
Beaucoup des fédérations africaines de football alimentent aussi cet intérêt, et ce, pour une bonne raison. Le Bénin, en effet, s'est distingué en mettant en place trois choses clés : un programme d'éducation civique pour une meilleure prise en charge communautaire des clubs, l'optimisation des processus de détection des jeunes talents, et des politiques innovantes dans la presse numérique.
Beaucoup des fédérations africaines de football alimentent aussi cet intérêt, et ce, pour une bonne raison. Le Bénin, en effet, s'est distingué en mettant en place trois choses clés : un programme d'éducation civique pour une meilleure prise en charge communautaire des clubs, l'optimisation des processus de détection des jeunes talents, et des politiques innovantes dans la presse numérique.
Reconnaissance croissante à l’échelle régionale
Les relations CAF ont apprécié la ponctualité du calendrier béninois et l'engagement croissant des clubs semi-professionnels. En 2023, des délégations togolaise et ghanéenne ont visité certains centres de formation du Bénin. C'est un très bon signe pour la région.
Objectifs ambitieux pour les années à venir
L'objectif pour les cinq années à venir est relativement net : construire et certifier un club local apte à se qualifier pour la Ligue des champions d’Afrique, tout en transférant au moins cinq joueurs nationaux formés au pays vers des clubs internationaux de premier plan.
Tout récemment, des membres de la CAF ont noté la constance du calendrier de compétition du Bénin ainsi que l’augmentation de l’engagement des clubs de niveau semi-professionnel. Une partie des délégations du Ghana et du Togo visitant les académies de formation au Bénin témoigne d’un nouvel intérêt régional.
Tout récemment, des membres de la CAF ont noté la constance du calendrier de compétition du Bénin ainsi que l’augmentation de l’engagement des clubs de niveau semi-professionnel. Une partie des délégations du Ghana et du Togo visitant les académies de formation au Bénin témoigne d’un nouvel intérêt régional.
Les axes de développement prioritaires selon la Fédération :
- Structuration administrative obligatoire dans chaque club (comptable, juridique, communication)
- Création de ligues régionales U15 et U17
- Mise en place d’un système de bourse sportive pour les jeunes talents
- Signature de partenariats avec des centres médicaux pour le suivi des athlètes
Ces chantiers montrent une volonté de penser le football non comme un miracle ponctuel, mais comme un tissu économique, social et éducatif durable. Le terrain reste le cœur, mais autour, l’organisme se structure enfin.