Enseignement supérieur : Le BURIDA lance une vaste enquête sur la reprographie des œuvres protégées

M. Karim Ouattara, Dg du Burida
M. Karim Ouattara, Dg du Burida
M. Karim Ouattara, Dg du Burida

Enseignement supérieur : Le BURIDA lance une vaste enquête sur la reprographie des œuvres protégées

Le 23/07/25 à 19:05
modifié 23/07/25 à 19:30
Abidjan, 23 juillet 2025 – Le Bureau Ivoirien du Droit d’Auteur (BURIDA) a officiellement lancé une enquête statistique nationale sur la reproduction par reprographie dans les établissements d’enseignement supérieur, lors d’un atelier organisé à l’Université Félix Houphouët-Boigny, en partenariat avec l’Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle (OMPI) et la Fédération Internationale des Organisations de Gestion des Droits de Reproduction (IFRRO).

Pr Assa
Pr Assa



Cette initiative vise à quantifier et qualifier les copies d’œuvres protégées réalisées dans les universités et grandes écoles de Côte d’Ivoire. L’objectif affiché est clair : « Mieux comprendre les usages réels de reproduction des œuvres protégées dans le milieu universitaire afin d’instaurer une gestion collective plus équitable et transparente », a expliqué le directeur général du BURIDA, M. Karim Ouattara, dans son allocution d’ouverture.

Un dispositif pour concilier accès au savoir et respect des droits d’auteur

L’enquête, confiée à l’expertise de l’Agence nationale en charge de l’étude statistique (ANSAT), constitue un préalable essentiel pour mettre en place un mécanisme juste de rémunération des auteurs, éditeurs et illustrateurs dont les œuvres sont utilisées à des fins pédagogiques.

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« Il ne s’agit pas d’interdire, mais de réguler dans un esprit de justice sociale, où la reproduction d’œuvres bénéficie à la fois aux apprenants et aux créateurs », a insisté M. Ouattara, saluant au passage les avancées législatives majeures impulsées par le Président de la République, notamment le décret n°2021-633 du 20 octobre 2021 encadrant la reproduction par reprographie en Côte d’Ivoire.

Un engagement collectif salué

Présente à cette cérémonie, la représentante du président de l’Université FHB, Professeure Assa Rebecca, a exprimé la pleine adhésion de l’institution à cette démarche, en soulignant l’importance de préserver les droits des créateurs dans un contexte où les supports pédagogiques sont de plus en plus reproduits sans cadre légal.

Parallèlement à cette enquête, un atelier technique s’est tenu pour clarifier le cadre juridique, partager les bonnes pratiques internationales et renforcer les capacités des différents acteurs de l’écosystème éducatif et culturel.

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Ce projet s’inscrit dans un vaste programme de modernisation du BURIDA, avec des chantiers tels que la contractualisation avec les entreprises publiques, l’extension régionale, l’inscription systématique des œuvres dans les bases de données internationales et la mise en place de paiements électroniques sécurisés.

Un appel à la mobilisation

Le directeur général du BURIDA a lancé un appel solennel à la communauté universitaire pour une collaboration active : « Ensemble, nous pouvons bâtir un écosystème équilibré où l’accès au savoir rime avec respect du droit d’auteur ». Il a également salué le rôle crucial des médias dans la vulgarisation des enjeux liés à la propriété intellectuelle.



Le 23/07/25 à 19:05
modifié 23/07/25 à 19:30