Énergies renouvelables : La Côte d'Ivoire s'engage dans une révolution énergétique durable

L'Onu, par le biais de son Secrétaire général, Antonio Guterres, a une nouvelle fois insisté sur l'importance de la transition énergétique comme une opportunité économique, sociale et environnementale. Il a déclaré que l’action climatique ne doit pas être perçue comme une charge, mais bien comme une chance pour les pays du Sud, et particulièrement l'Afrique, riche en ressources énergétiques renouvelables.

« Nous sommes à l’aube d’une nouvelle ère énergétique », a-t-il déclaré. « Les énergies fossiles sont en fin de course. Les énergies propres telles que le solaire et l’éolien, sont désormais des solutions non seulement viables, mais aussi économiquement compétitives », ajoutant que l'énergie solaire est désormais 41 % moins chère que les énergies fossiles.
La Côte d'Ivoire, en phase avec les objectifs mondiaux, a confirmé sa volonté de mettre en œuvre des projets énergétiques concrets pour accélérer cette transition. Le pays a lancé plusieurs initiatives, notamment la création d’un Bureau du marché carbone et des projets de centrales solaires, d’hydroélectricité et de biomasse.
Ces projets s'inscrivent dans une stratégie nationale de réduction des émissions de gaz à effet de serre et de renforcement de l’accès à l’énergie propre pour tous.
Le ministre Jacques Assahoré Konan a rappelé l’engagement du pays à intégrer l'aspect climatique dans les politiques publiques, soulignant la révision des Contributions déterminées au niveau national (Cdn) pour 2030, et la création prochaine d'une Agence nationale climat.

Hélène N’Garnim-Ganga, coordonnatrice résidente des Nations unies en Côte d'Ivoire, a également souligné que la transition énergétique doit être vue comme une transformation collective et ne doit pas se limiter à un changement technologique. Elle doit s’accompagner d’un effort pour renforcer la résilience des populations face aux trois crises planétaires : le changement climatique, la perte de biodiversité et la pollution.
La Côte d'Ivoire, avec le soutien des Nations unies et des partenaires internationaux tels que le Pnud et la Banque mondiale, s'engage donc à aller plus loin pour faire de cette transition un levier de développement durable.
Le ministre Assahoré Konan a remercié les partenaires pour leur soutien constant et souligné l’importance d’un engagement collectif à tous les niveaux, de la société civile au secteur privé.