Violences basées sur le genre : L’alliance Droits et Santé presse les États africains à passer de la parole aux actes

Les membres de l’Alliance Droits et Santé mobilisés à Malabo pour une mise en œuvre effective de la Convention de l’Union Africaine contre les violences faites aux femmes.
Les membres de l’Alliance Droits et Santé mobilisés à Malabo pour une mise en œuvre effective de la Convention de l’Union Africaine contre les violences faites aux femmes.
Les membres de l’Alliance Droits et Santé mobilisés à Malabo pour une mise en œuvre effective de la Convention de l’Union Africaine contre les violences faites aux femmes.

Violences basées sur le genre : L’alliance Droits et Santé presse les États africains à passer de la parole aux actes

Le 22/07/25 à 21:46
modifié 22/07/25 à 21:57
Malabo, le 7 juillet 2025 – L’adoption en février 2025 de la Convention de l’Union Africaine sur l’Élimination de la Violence à l’égard des Femmes et des Filles a été saluée comme une avancée majeure pour les droits des femmes sur le continent. Mais pour l’Alliance Droits et Santé, cette victoire ne prendra tout son sens que si elle s’accompagne d’engagements concrets et durables.

Dans un communiqué publié depuis Malabo, l’organisation régionale appelle les gouvernements des six pays membres – Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Mali, Niger et Sénégal – ainsi que les autres États africains, à transformer cette convention en politiques publiques effectives. Elle exhorte à la mise en œuvre de plans d’action nationaux multisectoriels, budgétisés, et centrés sur les survivantes des violences basées sur le genre (VBG).

« Chaque jour de retard expose davantage de femmes et de filles à des violences inacceptables. L’heure n’est plus aux promesses, mais à l’action », alerte l’organisation.

Pour accompagner cette dynamique, l’Alliance formule trois recommandations stratégiques. Il s’agit de renforcer les cadres juridiques en harmonisant les lois nationales avec les normes régionales et internationales, tout en criminalisant toutes les formes de VBG ; d’accroître les financements, en engageant des ressources nationales, en impliquant le secteur privé à travers la responsabilité sociétale des entreprises (RSE) et en créant des fonds transparents ; d’améliorer la coordination des acteurs et la gestion des données via la digitalisation, le renforcement des structures spécialisées et la formation des professionnels de terrain.

Au-delà des gouvernements, l’Alliance sollicite l’appui des partenaires techniques et financiers, des organisations de la société civile, des mouvements féministes et du secteur privé. L’objectif : construire une Afrique de l’Ouest où chaque femme et chaque fille vit libre, en sécurité, et avec dignité.

Document de positionnement complet disponible ici :

https://drive.google.com/file/d/1lxqipCgZe8JEx_YnTXtgzeq-xxm5PIGJ/view?usp=sharing



Le 22/07/25 à 21:46
modifié 22/07/25 à 21:57