Grossesses en milieu scolaire : Le MIDH exhorte le gouvernement à collaborer avec la société civile

Alerte du Midh suite à la recrudescence des cas de grossesses en milieu scolaire en Côte d'Ivoire
Alerte du Midh suite à la recrudescence des cas de grossesses en milieu scolaire en Côte d'Ivoire
Alerte du Midh suite à la recrudescence des cas de grossesses en milieu scolaire en Côte d'Ivoire

Grossesses en milieu scolaire : Le MIDH exhorte le gouvernement à collaborer avec la société civile

Le 05/07/25 à 08:07
modifié 05/07/25 à 08:18
Le Mouvement Ivoirien des Droits Humains (MIDH) tire la sonnette d’alarme sur la question préoccupante des grossesses précoces en milieu scolaire en Côte d’Ivoire. Dans un communiqué publié le 4 juillet 2025, le MIDH appelle le Gouvernement à travailler en synergie avec les organisations de la société civile (OSC) et le Conseil National des Droits de l’Homme (CNDHCI) pour enrayer ce phénomène aux conséquences multiples.

Cette réaction fait suite à la publication récente des résultats d’une étude menée par le CNDHCI sur la situation des grossesses en milieu scolaire. Selon ce rapport, la période de septembre 2024 à juin 2025 a enregistré 4 481 cas de grossesses, soit une hausse de 8,31 % par rapport à l’année précédente. Le CNDHCI note que ces grossesses constituent « un obstacle majeur à la poursuite de la scolarité des jeunes filles » et ont un impact social, économique, physique et psychologique durable sur leurs vies.

Cependant, le Ministère de l’Éducation Nationale et de l’Alphabétisation a contesté ces chiffres, estimant au contraire que le phénomène serait en baisse sur l’ensemble du territoire.

Face à cette divergence, le MIDH exhorte le Gouvernement ivoirien à collaborer étroitement avec les organisations de la société civile travaillant sur la problématique ainsi qu’avec le CNDHCI, conformément aux Principes de Paris qui encadrent l’action des institutions nationales des droits de l’homme. « Il est indispensable de mettre en place des mécanismes de collaboration et d’actions conjointes impliquant élèves, enseignants, parents, autorités et OSC pour juguler ce fléau et soutenir les jeunes filles victimes », indique le communiqué signé par Bamba Drissa, président du Conseil d’administration du MIDH.

Le phénomène des grossesses précoces reste un défi majeur pour la politique éducative ivoirienne et la protection des droits des jeunes filles, qui nécessitent une réponse concertée et durable de toutes les parties prenantes.



Le 05/07/25 à 08:07
modifié 05/07/25 à 08:18