arrêt
La Cei totalement blanchie: Cour africaine des droits de l'homme tranche
Croire avoir raison en tout ou envers et contre tout provient, soit d’une mauvaise vue, soit d’une mauvaise foi.
La cour africaine des droits de l’homme et des peuples vient de le montrer à suffisance, le 26 juin 2025.
En tout cas, à quatre mois de la présidentielle en Côte d’Ivoire, des candidats déclarés de l’opposition en prennent pour leur grade. Notamment Laurent Gbagbo, Guillaume Soro, Blé Goudé et Tidjane Thiam.
Ils se font rattraper par leur mauvaise foi ou par leur mauvaise vue.
Quant à la Commission électorale indépendante (Cei) que ces opposants critiquent à longueur de propos et de tribunes, elle se voit réhabilitée, innocentée, disculpée, lavée de tout soupçon. Les termes du juge de la cour africaine sont sans ambages.
« La Cour a estimé que la Cei s’est conformée aux dispositions légales applicables et a tiré les conséquences d’une décision judiciaire préexistante », dit l’arrêt sur la saisine de Laurent Gbagbo.
En effet, le 7 septembre 2020, l’ex-président ivoirien avait saisi le juge africain au motif que sa radiation de la liste électorale ivoirienne en mars 2025 en raison de sa condamnation, en 2019, par itératif défaut, à 20 ans d’emprisonnement ferme et à une amende de 10 000 000 FCfa pour complicité de vol, vol en réunion, vol à main armée, vol avec effraction et détournement de deniers publics portait « atteinte à l’exercice de ses droits civils et politiques ».
« La Cour relève que le juge électoral s’est fondé sur une condamnation pénale considérée comme définitive pour apprécier la situation du requérant. Elle estime que les restrictions en découlant s’inscrivent dans le cadre juridique applicable », dit l’arrêt.
Les tirades de Gbagbo laissant croire à « un passage en force » du pouvoir ivoirien qui aurait utilisé contre lui l’institution électorale en prennent pour leur grade. Ce désaveu cinglant infligé à l’ancien chef d’État ivoirien réhabilite quelque part la Cei quant aux griefs des autres candidats Charles Blé Goudé et Guillaume Soro radiés de la même liste en raison également de condamnations judiciaires.
C’est une douche immanquablement froide pour l’autre candidat déclaré Tidjane Thiam, lui aussi radié pour des faits juridiques et qui avait tôt fait de crier à une « dérive », voire à « une absence totale de la démocratie ».
Tout montre que tous ces castors ont tort, qu’ils crient à tort et qu’aucun des quatre ne peut véritablement se prévaloir d’arguments de droit pour dénoncer une quelconque violation de son droit.
Voilà qui rétablit la vérité des faits au-delà des rodomontades et autres tirades !
En tout cas, à quatre mois de la présidentielle en Côte d’Ivoire, des candidats déclarés de l’opposition en prennent pour leur grade. Notamment Laurent Gbagbo, Guillaume Soro, Blé Goudé et Tidjane Thiam.
Ils se font rattraper par leur mauvaise foi ou par leur mauvaise vue.
Quant à la Commission électorale indépendante (Cei) que ces opposants critiquent à longueur de propos et de tribunes, elle se voit réhabilitée, innocentée, disculpée, lavée de tout soupçon. Les termes du juge de la cour africaine sont sans ambages.
« La Cour a estimé que la Cei s’est conformée aux dispositions légales applicables et a tiré les conséquences d’une décision judiciaire préexistante », dit l’arrêt sur la saisine de Laurent Gbagbo.
En effet, le 7 septembre 2020, l’ex-président ivoirien avait saisi le juge africain au motif que sa radiation de la liste électorale ivoirienne en mars 2025 en raison de sa condamnation, en 2019, par itératif défaut, à 20 ans d’emprisonnement ferme et à une amende de 10 000 000 FCfa pour complicité de vol, vol en réunion, vol à main armée, vol avec effraction et détournement de deniers publics portait « atteinte à l’exercice de ses droits civils et politiques ».
« La Cour relève que le juge électoral s’est fondé sur une condamnation pénale considérée comme définitive pour apprécier la situation du requérant. Elle estime que les restrictions en découlant s’inscrivent dans le cadre juridique applicable », dit l’arrêt.
Les tirades de Gbagbo laissant croire à « un passage en force » du pouvoir ivoirien qui aurait utilisé contre lui l’institution électorale en prennent pour leur grade. Ce désaveu cinglant infligé à l’ancien chef d’État ivoirien réhabilite quelque part la Cei quant aux griefs des autres candidats Charles Blé Goudé et Guillaume Soro radiés de la même liste en raison également de condamnations judiciaires.
C’est une douche immanquablement froide pour l’autre candidat déclaré Tidjane Thiam, lui aussi radié pour des faits juridiques et qui avait tôt fait de crier à une « dérive », voire à « une absence totale de la démocratie ».
Tout montre que tous ces castors ont tort, qu’ils crient à tort et qu’aucun des quatre ne peut véritablement se prévaloir d’arguments de droit pour dénoncer une quelconque violation de son droit.
Voilà qui rétablit la vérité des faits au-delà des rodomontades et autres tirades !