Le ministre des Transports, Amadou Koné, invite les acteurs à plus de rigueur. (Ph: Dr)
Accidents de la circulation: Amadou Koné échange avec la commission nationale de la sécurité routière
Le ministre des Transports, Amadou Koné, a présidé le mercredi 25 juin 2025, à Abidjan, la première réunion de l’année de la Commission nationale de la sécurité routière. Il était question pour le premier responsable des transports en Côte d’Ivoire, de relancer la dynamique collective et surtout passer d’une logique de réaction à celle d’anticipation.
« La position que nous occupons aujourd’hui en tant qu’acteurs de ce secteur est stratégique. Elle mérite d’être consolidée à travers des échanges francs et constructifs. Il ne s’agit pas simplement de débattre, mais de voir ensemble comment cette position peut fonctionner efficacement. Il y a selon moi, une vraie structuration à approfondir », a déclaré le ministre des Transports.
Pour lui, la sécurité routière étant un tout, elle ne peut être dissociée des autres composantes, à savoir l’équipement, l’infrastructure, les textes réglementaires, l’information et la formation des usagers. « L’un des points fondamentaux reste le respect des règles de la circulation. Un conducteur qui ne sait pas interpréter l’information routière est plus exposé au risque d’accident », fait observer Amadou Koné.
Il a insisté sur l’urgence d’une approche proactive. « Il faut qu’on réfléchisse à comment cette commission peut fonctionner. Il faut pouvoir agir avant que l’accident ne survienne », a-t-il proposé, mettant en cause le manque de coordination entre les ministères, l’insuffisance de données fiables, le retard dans la mise en œuvre des textes et la faible fréquence des rencontres.
Amadou Koné a également insisté sur l’importance des équipements et de la signalisation routière à travers le renforcement de la collecte des données via Gps, la réactivation des comités locaux de sécurité routière, l’amélioration du respect du code de la route et faire évoluer la législation.
Au cours de cette rencontre, Quipux et Huawei ont présenté les avancées du Système de transport intelligent (Sti) déjà en place dans le Grand Abidjan et en cours d’extension dans les zones les plus touchées.
La Direction générale des transports terrestres et de la circulation (Dgttc) a, pour sa part, rappelé les sept piliers de la stratégie et souligné la nécessité de réactiver tous les leviers, en commençant par la gouvernance et la formation.
Adoptée en 2021, la Stratégie nationale de sécurité routière vise une réduction de 25% des accidents à l’horizon 2025 et 50% d’ici à 2030. Elle repose sur sept axes structurants : gouvernance, sensibilisation, contrôle, infrastructures, sécurité des véhicules, formation des usagers et prise en charge post-accident. Selon les statistiques de l’Office de sécurité routière (Oser), en 2024, les accidents ont augmenté de 8%, les décès de 14% et les blessés de 17%.
A noter que le directeur de la communication du ministère des Transports a annoncé la tenue d’un séminaire national sur la sécurité routière, du 4 au 6 juillet 2025, à Yamoussoukro, pour mobiliser l’ensemble des acteurs locaux autour d’actions concrètes et mesurables.
Source : Sercom
Pour lui, la sécurité routière étant un tout, elle ne peut être dissociée des autres composantes, à savoir l’équipement, l’infrastructure, les textes réglementaires, l’information et la formation des usagers. « L’un des points fondamentaux reste le respect des règles de la circulation. Un conducteur qui ne sait pas interpréter l’information routière est plus exposé au risque d’accident », fait observer Amadou Koné.
Il a insisté sur l’urgence d’une approche proactive. « Il faut qu’on réfléchisse à comment cette commission peut fonctionner. Il faut pouvoir agir avant que l’accident ne survienne », a-t-il proposé, mettant en cause le manque de coordination entre les ministères, l’insuffisance de données fiables, le retard dans la mise en œuvre des textes et la faible fréquence des rencontres.
Amadou Koné a également insisté sur l’importance des équipements et de la signalisation routière à travers le renforcement de la collecte des données via Gps, la réactivation des comités locaux de sécurité routière, l’amélioration du respect du code de la route et faire évoluer la législation.
Au cours de cette rencontre, Quipux et Huawei ont présenté les avancées du Système de transport intelligent (Sti) déjà en place dans le Grand Abidjan et en cours d’extension dans les zones les plus touchées.
La Direction générale des transports terrestres et de la circulation (Dgttc) a, pour sa part, rappelé les sept piliers de la stratégie et souligné la nécessité de réactiver tous les leviers, en commençant par la gouvernance et la formation.
Adoptée en 2021, la Stratégie nationale de sécurité routière vise une réduction de 25% des accidents à l’horizon 2025 et 50% d’ici à 2030. Elle repose sur sept axes structurants : gouvernance, sensibilisation, contrôle, infrastructures, sécurité des véhicules, formation des usagers et prise en charge post-accident. Selon les statistiques de l’Office de sécurité routière (Oser), en 2024, les accidents ont augmenté de 8%, les décès de 14% et les blessés de 17%.
A noter que le directeur de la communication du ministère des Transports a annoncé la tenue d’un séminaire national sur la sécurité routière, du 4 au 6 juillet 2025, à Yamoussoukro, pour mobiliser l’ensemble des acteurs locaux autour d’actions concrètes et mesurables.
Source : Sercom