Centrafrique: au moins 29 morts au lycée Barthélémy Boganda de Bangui, le président Touadéra appelle à trois jours de deuil

 Rassemblée devant le lycée Barthélémy Boganda à Bangui, une foule se masse en signe de deuil, au lendemain de la mort d’au moins 29 élèves dans une bousculade provoquée par l’explosion d’un transformateur électrique, le 25 juin 2025. © Rolf Steve Domia-Leu / RFI
Rassemblée devant le lycée Barthélémy Boganda à Bangui, une foule se masse en signe de deuil, au lendemain de la mort d’au moins 29 élèves dans une bousculade provoquée par l’explosion d’un transformateur électrique, le 25 juin 2025. © Rolf Steve Domia-Leu / RFI
Rassemblée devant le lycée Barthélémy Boganda à Bangui, une foule se masse en signe de deuil, au lendemain de la mort d’au moins 29 élèves dans une bousculade provoquée par l’explosion d’un transformateur électrique, le 25 juin 2025. © Rolf Steve Domia-Leu / RFI

Centrafrique: au moins 29 morts au lycée Barthélémy Boganda de Bangui, le président Touadéra appelle à trois jours de deuil

Par (RFI)
Le 26/06/25 à 13:30
modifié 26/06/25 à 13:44
En Centrafrique, au moins 29 élèves ont trouvé la mort et 260 blessés ont été pris en charge dans différents hôpitaux de Bangui, la capitale. C’est le bilan provisoire d’un drame survenu mercredi 25 juin, alors que plus de 5 300 candidats composaient pour le baccalauréat au lycée Barthélémy Boganda. Selon le ministère de l’Éducation, la tragédie est liée à l’explosion d’un transformateur de l’ENERCA, la société nationale d’énergie. La détonation a provoqué des scènes de panique et de bousculade, les élèves craignant un incendie généralisé.

Devant le portail principal du lycée Barthélémy Boganda, des bougies allumées sont étalées au sol. Enoch, l'un des candidats inconsolables, revient sur les lieux avec des rameaux. « On est là pour soutenir ceux qui ont perdu leur proche, et nos amis qui ont laissé leur vie. L'idéal, c'est de rester ensemble dans ce moment de malheur. »

Il ne comprend toujours pas pourquoi les agents de l'ENERCA ont fait le mauvais choix de réparer ce transformateur en plein pendant les examens. « On était en train de composer. Normalement, ils devaient attendre la fin des épreuves pour venir et réparer ce transformateur et faire ce travail sans risques ». Lire la suite...

Par (RFI)
Le 26/06/25 à 13:30
modifié 26/06/25 à 13:44