Me Kouadjan Jean-Marie, ceinture noire 5e dan Kukkiwon. (Ph: Dr)
Taekwondo : Me Kouadjan dénonce la spoliation de la fédération
Me Kouadjan Jean-Marie, ceinture noire 5e dan Kukkiwon, est inquiet pour l’avenir du taekwondo ivoirien. Il l'a fait savoir dans une notre adressée, le samedi dernier, à la communauté nationale de la discipline. À l'exception de Ossin Kimi Laurène, 17 ans, qui monte en puissance sur l’échiquier mondial et du champion planétaire, Cissé Cheick Sallah, qui essaie d’entretenir la flamme, il ne voit rien à l’horizon.
La Fédération ivoirienne de taekwondo (Fitkd) qui doit réfléchir à la mise en place d’un véritable projet de développement, est amorphe. Laissant libre court à des manœuvres tendant à la spolier de certaines prorogatives majeures.
« C’est avec un pincement au cœur que nous avons vu un grand maître, intervenant au nom d’une fondation privée, vanter un prestigieux partenariat avec l’Académie mondiale de taekwondo (Kukkiwon). Plus grave, il a royalement ignoré la Fédération ivoirienne de taekwondo (Fitkd), seule structure légale habilitée à organiser, réglementer et promouvoir la discipline sur le territoire national. Le taekwondo ivoirien est en train d’être vidé de sa substance, dépossédé de ses bâtisseurs, ignoré dans sa propre maison », a-t-il dénoncé.
Cette dénonciation intervient après la signature, vendredi dernier, d’un protocole d’accord entre le Kukkiwon et la Fondation Siacado (siège international d’animation culturel et de diffusion de l’olympisme), une structure privée créée par Me Siaka Coulibaly Minayaha, ceinture noire 9e dan, ancien président de la Fitkd.
Par cet acte, ce club privé devient un centre de passage de grade de l’Académie mondiale pour les candidats aux grades supérieurs au 4e dan.
Pour Me Kouadjan, ex-patron de la Ligue de Grand-Bassam, cette collaboration est incompréhensible. Car il existe à Abidjan un temple dédié au taekwondo, en l'occurrence le Centre sportif, culturel et des Tic ivoiro-coréen Alassane Ouattara (Cscticao), financé à coup de milliards par la République de Corée et l’État de Côte d’Ivoire et offrant toutes les commodités.
Ce centre est dirigé, depuis quelques mois, par un grand champion respecté à travers le monde, Me Abdoulaye Patrice Remarck, ceinture noire 6e dan.
« C’est avec un pincement au cœur que nous avons vu un grand maître, intervenant au nom d’une fondation privée, vanter un prestigieux partenariat avec l’Académie mondiale de taekwondo (Kukkiwon). Plus grave, il a royalement ignoré la Fédération ivoirienne de taekwondo (Fitkd), seule structure légale habilitée à organiser, réglementer et promouvoir la discipline sur le territoire national. Le taekwondo ivoirien est en train d’être vidé de sa substance, dépossédé de ses bâtisseurs, ignoré dans sa propre maison », a-t-il dénoncé.
Cette dénonciation intervient après la signature, vendredi dernier, d’un protocole d’accord entre le Kukkiwon et la Fondation Siacado (siège international d’animation culturel et de diffusion de l’olympisme), une structure privée créée par Me Siaka Coulibaly Minayaha, ceinture noire 9e dan, ancien président de la Fitkd.
Par cet acte, ce club privé devient un centre de passage de grade de l’Académie mondiale pour les candidats aux grades supérieurs au 4e dan.
Pour Me Kouadjan, ex-patron de la Ligue de Grand-Bassam, cette collaboration est incompréhensible. Car il existe à Abidjan un temple dédié au taekwondo, en l'occurrence le Centre sportif, culturel et des Tic ivoiro-coréen Alassane Ouattara (Cscticao), financé à coup de milliards par la République de Corée et l’État de Côte d’Ivoire et offrant toutes les commodités.
Ce centre est dirigé, depuis quelques mois, par un grand champion respecté à travers le monde, Me Abdoulaye Patrice Remarck, ceinture noire 6e dan.