Ouganda: le président Museveni au pouvoir depuis 1986 sera candidat à sa réélection

 Le président ougandais Yoweri Museveni lors d'un point de presse conjoint avec le président kenyan William Ruto, au palais présidentiel, lors de sa visite d'État de deux jours à Nairobi, le 16 mai 2024. AFP - SIMON MAINA
Le président ougandais Yoweri Museveni lors d'un point de presse conjoint avec le président kenyan William Ruto, au palais présidentiel, lors de sa visite d'État de deux jours à Nairobi, le 16 mai 2024. AFP - SIMON MAINA
Le président ougandais Yoweri Museveni lors d'un point de presse conjoint avec le président kenyan William Ruto, au palais présidentiel, lors de sa visite d'État de deux jours à Nairobi, le 16 mai 2024. AFP - SIMON MAINA

Ouganda: le président Museveni au pouvoir depuis 1986 sera candidat à sa réélection

Le 24/06/25 à 16:12
modifié 24/06/25 à 16:19
Yoweri Museveni, 80 ans et président de l'Ouganda depuis quatre décennies, sera candidat à sa réélection lors du scrutin prévu en janvier 2026, a indiqué ce 24 juin 2025 son parti.

En Ouganda, l'actuel président Yoweri Museveni se dirige vers une nouvelle candidature à la tête du pays, alors qu'un scrutin présidentiel est prévu en janvier 2026. Un communiqué diffusé le 23 juin par son parti, le Mouvement national de résistance, annonce qu'il prend ses dispositions.

Le communiqué précise que Yoweri Museveni « devrait retirer, ce samedi, les documents de candidature dans les bureaux de la commission électorale de son parti », « comme les autres candidats », appuie le Docteur Tanga Odoi, président de cette commission.

Selon ce dernier, le chef de l'État manifestera son intérêt pour deux postes : la tête de sa formation politique, le National Resistance Movement (NRM), d'un côté et le poste de « porte-drapeau présidentiel ».

La course à la présidence qui s'annonce est d'ores et déjà entachée par l'enlèvement et l'emprisonnement de l'opposant Kizza Besigye. Poursuivi pour trahison, il est aujourd'hui détenu dans des « conditions inhumaines » selon sa femme. Une arrestation largement critiquée par les organisations de défense des droits humains. Dans un communiqué diffusé en février, l'ONG Amnesty et onze autres organisations demandaient sa libération immédiate. Lire la suite...

Le 24/06/25 à 16:12
modifié 24/06/25 à 16:19