
L’individu à la tête d’un système de fraude structuré dans les mailles du filet de la police
L’individu à la tête d’un système de fraude structuré dans les mailles du filet de la police
Fraude au BEPC 2025 : Un enseignant à domicile au cœur d’un vaste réseau démantelé
La Direction des Systèmes d’Information du Ministère de l’Éducation nationale et de l’Alphabétisation (MENA), en collaboration avec la Plateforme de Lutte Contre la Cybercriminalité (Plcc) et l’Agence Nationale de la Sécurité des Systèmes d’Information (ANSSI), vient de mettre au jour un réseau de fraude bien organisé, avec l’interpellation d’un enseignant à domicile, rapporte la Plateforme de Lutte Contre la Cybercriminalité.
Les résultats du Bepc seront proclamés le mardi 17 juin 2025. Rappelons que les épreuves écrites se sont déroulées du lundi 26 au vendredi 30 mai 2025.
Selon la Plcc, tout est parti d’une alerte suite aux épreuves écrites du Brevet d’Études du Premier Cycle (BEPC), session 2025. Plusieurs candidats ont été pris en flagrant délit de tricherie, en possession de téléphones portables pourtant formellement interdits en salle. Une analyse technique approfondie a permis de découvrir que les suspects recevaient en temps réel, via l’application WhatsApp, les corrigés des sujets en cours.
Les investigations ont permis d’identifier un certain O.O.F., enseignant à domicile, comme étant à l’origine de ces envois frauduleux. Interpellé par la PLCC avec le soutien de l’ANSSI, l’individu a avoué les faits. Il a reconnu être à la tête d’un système de fraude structuré, visant aussi bien les candidats au BEPC qu’à ceux du Baccalauréat.
Selon les éléments recueillis, O.O.F. proposait à ses élèves un "accompagnement spécial" moyennant finances. En amont des épreuves, il exigeait de ses clients les informations suivantes : centre d’examen, copie de convocation, numéro de la salle et de la table. Le jour J, des complicités internes, notamment au niveau du secrétariat ou parmi les surveillants, facilitaient l’introduction clandestine de téléphones dans les salles d’examen. Une fois les sujets connus, O.O.F. transmettait alors les réponses aux candidats.
Les tarifs proposés variaient selon le niveau de risque : 100 000 FCFA pour un simple envoi WhatsApp, et 200 000 FCFA en cas d’intervention de complices au sein même du centre d’examen.
Face aux preuves accablantes, l’enseignant a exprimé des regrets. Il a été déféré devant le parquet pour fraude à l’examen, conformément à l’article 299 du Code pénal ivoirien.
Le Ministère de l’Éducation nationale et l’ANSSI ont, une nouvelle fois, réaffirmé leur détermination à combattre toute forme de tricherie, afin de préserver l’intégrité, l’égalité des chances et la crédibilité des examens nationaux.
Selon la Plcc, tout est parti d’une alerte suite aux épreuves écrites du Brevet d’Études du Premier Cycle (BEPC), session 2025. Plusieurs candidats ont été pris en flagrant délit de tricherie, en possession de téléphones portables pourtant formellement interdits en salle. Une analyse technique approfondie a permis de découvrir que les suspects recevaient en temps réel, via l’application WhatsApp, les corrigés des sujets en cours.
Les investigations ont permis d’identifier un certain O.O.F., enseignant à domicile, comme étant à l’origine de ces envois frauduleux. Interpellé par la PLCC avec le soutien de l’ANSSI, l’individu a avoué les faits. Il a reconnu être à la tête d’un système de fraude structuré, visant aussi bien les candidats au BEPC qu’à ceux du Baccalauréat.
Selon les éléments recueillis, O.O.F. proposait à ses élèves un "accompagnement spécial" moyennant finances. En amont des épreuves, il exigeait de ses clients les informations suivantes : centre d’examen, copie de convocation, numéro de la salle et de la table. Le jour J, des complicités internes, notamment au niveau du secrétariat ou parmi les surveillants, facilitaient l’introduction clandestine de téléphones dans les salles d’examen. Une fois les sujets connus, O.O.F. transmettait alors les réponses aux candidats.
Les tarifs proposés variaient selon le niveau de risque : 100 000 FCFA pour un simple envoi WhatsApp, et 200 000 FCFA en cas d’intervention de complices au sein même du centre d’examen.
Face aux preuves accablantes, l’enseignant a exprimé des regrets. Il a été déféré devant le parquet pour fraude à l’examen, conformément à l’article 299 du Code pénal ivoirien.
Le Ministère de l’Éducation nationale et l’ANSSI ont, une nouvelle fois, réaffirmé leur détermination à combattre toute forme de tricherie, afin de préserver l’intégrité, l’égalité des chances et la crédibilité des examens nationaux.