La 29e Journée africaine de la prévention des risques professionnels (Japrp) et la 23e Journée mondiale de la sécurité et de la santé au travail (Jmsst) se sont tenues, du 22 au 23 mai, à la salle de conférences de l’Hôtel de ville de Bouaké, autour des thèmes : « La prévention des risques professionnels à l’épreuve de la transformation et des mutations technologiques : opportunités, défis et stratégies d’adaptation » et « Révolutionner la santé et la sécurité : le rôle de l’Intelligence artificielle (Ia) et de la numérisation au travail ».

À l’ouverture de ces journées, Stéphane Yapo, directeur de cabinet du ministre-gouverneur du District autonome de la Vallée du Bandama, a souligné que la transformation numérique impacte fortement les méthodes de travail.

« Face à cette évolution rapide, une approche préventive, proactive et inclusive s’impose pour que l’innovation technologique ne devienne pas une source de risques nouveaux, mais plutôt un levier d’amélioration des conditions de travail », a-t-il fait remarquer.

Pour lui, l’Ia, l’automatisation, les objets connectés et les plateformes numériques peuvent et doivent contribuer à réduire les risques, optimiser la sécurité et prévoir les incidents.

Selon Yves Kéan, directeur régional de l’agence de la Cnps de Bouaké, à l’ère où les innovations technologiques bouleversent les modes de production, de gestion et d’interaction humaine, il est essentiel que la prévention en entreprise s’adapte à cette mutation. « Nous devons faire de ces mutations une chance et non un risque, en intégrant les outils numériques dans nos dispositifs de détection, de formation et de contrôle », a-t-il encouragé.

Pour une question d’efficacité, Romuald Silué, représentant le réseau des structures chargées de sécurité de la zone centre et nord de la Côte d’ivoire, souhaite que la plupart des entreprises s’y adaptent. « L’Intelligence artificielle est réelle. Il s’agit d’épouser l’air du temps », a-t-il soutenu.

CORRESPONDANT REGIONAL