Abidjan : Une fille de ménage dépouille un retraité aveugle

Un vieillard volé par sa servante
Un vieillard volé par sa servante
Un vieillard volé par sa servante

Abidjan : Une fille de ménage dépouille un retraité aveugle

Le 16/05/25 à 00:10
modifié 16/05/25 à 16:33
T. Mariam, âgée de 20 ans, a comparu devant le tribunal d’Abidjan-Plateau, le 15 mai 2025. Elle est accusée d’avoir dérobé la somme de 570 000 Fcfa appartenant à son patron, M.G.T., un retraité désormais malvoyant.

A l’audience des flagrants délits, le septuagénaire accompagné par ses enfants, a livré sa version des faits. « Je me suis rendu à la banque pour le retrait de ma pension, puis je suis rentré dans ma chambre pour garder l’argent récupéré. M. le juge j’avais déjà de l’argent que j’avais précieusement gardé... Ce sont mes économies. Je ne savais pas que Mariam m’avait vu garder cet argent. Elle a tout pris sans même m'en laisser. Je ne demande rien si ce n’est qu’elle me redonne mes 570 000 Fcfa... », a-t-il plaidé.

Faut-il le relever, le doyen, à l’entame des audiences, toussait fortement avec des ronflements qui provenaient de sa gorge. L’homme était souffrant à vue d’œil mais était obligé de se rendre au tribunal. Il supportait difficilement la chaleur de la petite salle des audiences qui était bondée de monde.

A sa prise de parole, T. Mariam a reconnu les faits qui lui étaient reprochés. A la question du juge de savoir qu’à-t-elle fait de l’argent, la jeune fille a soutenu avoir remis à un charlatan pour la multiplication. Ce dernier après avoir reçu la somme, a pris la clé des champs. Les juges n’ont pas apprécié le comportement de Mariam envers cet homme vulnérable qui avait travaillé pendant sa jeunesse pour s’offrir une vieillesse épanouit avec sa pension.

Pour cela, elle a été condamnée à 6 mois de prison ferme, 300 000 Fcfa d’amende. Elle doit verser au doyen, la somme de 570 000 Fcfa.

Mariam s’est effondrée après avoir entendu le verdict. Quant à son père, il était abattu. Il était désolé et a fait savoir qu’il voulait s’engager à payer la dette contractée par sa fille mais n’a pu se faire entendre parce qu’il s’était déplacé avant que sa progéniture ne soit appelée à la barre.


Le 16/05/25 à 00:10
modifié 16/05/25 à 16:33