
Cette formation a été meublée de réseautage et partage d’expériences en matière de gestion de fake entre les participants. (Ph: Dr)
Cette formation a été meublée de réseautage et partage d’expériences en matière de gestion de fake entre les participants. (Ph: Dr)
Lutte contre les fakes : L’ambassade de la Pologne renforce les capacités d’une vingtaine de journalistes ivoiriens
« Lutte contre la désinformation en Afrique : Quelles stratégies mettre ne place dans le monde du journalisme et des médias sociaux ? » Tel est le thème autour duquel une vingtaine de journalistes ivoiriens ont renforcé leurs capacités. Cette rencontre qui s’est tenue dans le mardi 13 mai 2025, au siège de la délégation de l’Union européenne (Ue), à Abidjan-Plateau, a été organisée par l’ambassade de la Pologne, basée à Dakar, au Sénégal.
Dr Jedrzej Czerep, responsable du Programme Moyen-Orient et Afrique à l’Institut polonais des affaires internationales, a été l’expert choisi pour la formation. Face à la récurrence des fausses informations, il pense que l’on devra prendre différentes approches d'une histoire supposée et réelle.
Même s’il n'y a pas d'outil universel qui serait applicable pour tous les cas, l’expert propose d’avoir une combinaison entre l'analyse du contenu et l'analyse technique. Cela passe nécessairement par la vérification des images, des vidéos et de l’information proprement dite. « Cette stratégie doit aussi être soutenue par notre intuition. Et cela ne peut être gagné que par l'expérience du journaliste », affirme-t-il.
Justifiant la prolifération des fakes, le formateur explique que les professionnels ont aujourd’hui perdu la confiance de l'audience générale. Selon lui, les internautes ou les lecteurs pensent que les journalistes ne sont plus nécessaires quand tout le monde a accès à de nombreuses sources. « Je pense qu'il faut travailler fort pour rétablir cette confiance entre les professionnels et l'audience », suggère-t-il.
La cheffe de mission de l’ambassade de la Pologne à Dakar, Julita Bas, qui a effectué le déplacement à Abidjan pour prendre part à cet atelier, ainsi que l’ambassadrice de l’Ue à Abidjan, Francesca Di Mauro, se réjouissent de la mobilisation des professionnels des médias ivoiriens. Mais surtout du partage de leurs expériences en matière de fausses informations en Côte d’Ivoire et des défis auxquels ils sont confrontés. Les deux diplomates n’ont pas manqué de réaffirmer leur volonté d’accompagner les journalistes pour y remédier.
Même s’il n'y a pas d'outil universel qui serait applicable pour tous les cas, l’expert propose d’avoir une combinaison entre l'analyse du contenu et l'analyse technique. Cela passe nécessairement par la vérification des images, des vidéos et de l’information proprement dite. « Cette stratégie doit aussi être soutenue par notre intuition. Et cela ne peut être gagné que par l'expérience du journaliste », affirme-t-il.
Justifiant la prolifération des fakes, le formateur explique que les professionnels ont aujourd’hui perdu la confiance de l'audience générale. Selon lui, les internautes ou les lecteurs pensent que les journalistes ne sont plus nécessaires quand tout le monde a accès à de nombreuses sources. « Je pense qu'il faut travailler fort pour rétablir cette confiance entre les professionnels et l'audience », suggère-t-il.
La cheffe de mission de l’ambassade de la Pologne à Dakar, Julita Bas, qui a effectué le déplacement à Abidjan pour prendre part à cet atelier, ainsi que l’ambassadrice de l’Ue à Abidjan, Francesca Di Mauro, se réjouissent de la mobilisation des professionnels des médias ivoiriens. Mais surtout du partage de leurs expériences en matière de fausses informations en Côte d’Ivoire et des défis auxquels ils sont confrontés. Les deux diplomates n’ont pas manqué de réaffirmer leur volonté d’accompagner les journalistes pour y remédier.