A Doha, capitale du Qatar et ville médiatrice dans divers conflits, on sait que les États-Unis ont changé de Président. Mieux, que Donald Trump a ses sujets favoris, ses méthodes et surtout ses voies de communication peu proches des canaux diplomatiques.

Le nouveau locataire de la Maison Blanche est sur tous les fronts de guerre. Notamment au Soudan, à Gaza, en Ukraine et dans le Nord Kivu, en Rdc. Sans oublier le plus récent entre l’Inde et le Pakistan. Cependant, il a ses chantiers propres à lui. Nom de code «Droits de douane». Mot de passe «Négociations».

À l’image de la Chine, en ce moment, les pays bombardés par des salves de taxes douanières ont fini par s’asseoir à la table de négociations avec Washington. Quoique brûlante et hors des canaux habituels, la diplomatie à la Trump a des avancées.

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Même si le Président américain n’a pas résolu la crise russo-ukrainienne en 24h comme il avait indiqué lors de sa campagne, il est indéniable que sous sa houlette, la tendance est désormais à la paix. Les chances d’y parvenir sont de toute évidence plus fortes avec ses propositions de cessez-le- feu, contrairement à l’armement à outrance de Kiev sous l’administration Biden.

Une rencontre Poutine-Zelensky n’était sur aucun agenda il y a peu. À la Une des journaux, figuraient plutôt livraison d’armes, signature de chèques pour Kiev et toujours des sanctions contre Moscou.

Indéniablement, l’effet Trump a donné une nouvelle coloration à la guerre en Ukraine. Jamais Donald Trump et Vladmir Poutine n’ont eu des relations cordiales.