Donald Trump au Qatar: Controverse, business et diplomatie
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« Depuis la fin de la Coupe du monde, c’est la première fois que Doha voit autant de monde », a lâché un sexagénaire avec qui je disputais une portion d’espace sur la voie que le Président américain devrait emprunter une fois sorti de l’aéroport. Même lors du voyage de Georges Bush en 2003, il n’y avait pas autant de monde.

Ce monde est essentiellement composé de journalistes qui suivent Trump. A la recherche de déclarations fracassantes. Ou de petites anecdotes croustillantes. Comme un Boeing de luxe que le roi du Qatar a offert au locataire de la Maison Blanche en guise de ‘’bonne arrivée’’. Là où ailleurs on offre un bouquet de fleurs et la clé de la ville. Coût du bijou, plus de 240 milliards de FCfa. Trump pourra utiliser cet avion de luxe durant son mandat et partir à la retraite avec.
Controverse sur le don
Le Président américain a-t-il le droit d’accepter le cadeau du roi du Qatar ? Non disent les Démocrates aux Etats- Unis. Où l’annonce du don a soulevé une controverse énorme. Réponse de Donald Trump, « Il faut être fou pour refuser un tel cadeau ».
Il a précisé que quand il monte à bord d’Air Force One pour une tournée en Arabie saoudite, aux Émirats arabes unis et au Qatar, il vise d’abord le business.
A Doha, il y en a eu 1200 milliards de FCfa d’achat d’avions. Le chèque est frais et il a été libellé, hier, en devises américaines. 200 milliards de dollars pour l’achat d’avions au profit de la compagnie aérienne Qatar Airways. C’est le Président américain lui-même qui l’a annoncé en précisant que la commande porte sur 160 avions de chez Boeing. «C’est la plus importante commande d’avions dans l’histoire de Boeing. C’est fantastique, c’est un record», a jubilé Donald Trump qui signait une série d’accords aux côtés de l’émir du Qatar, Cheikh Tamim Ben Hamad al-Thani. Certains portaient sur la défense, notamment la fourniture de drones MQ-9B.
Envoyé spécial au Qatar