Initié à l’international depuis 2002 par le COMICI, le concours Miss Côte d’Ivoire poursuit encore cette année sa reconquête de la diaspora ivoirienne. Si, depuis le sacre national de Murielle Nanié en 2008, aucune autre candidate issue de la diaspora n’a décroché la couronne, Flora SY, présidente du Comité Miss CI France, affiche de grandes ambitions pour 2025.

Mme la Présidente, pouvez-vous vous présenter aux Ivoiriens et nous dire depuis quand vous êtes à la tête du Comité Miss CI France ?

Je suis Flora Sy, présidente du Comité Miss CI France. Engagée dans la valorisation de la culture ivoirienne à travers la beauté, l’élégance et l’intelligence des jeunes femmes issues de la diaspora, je dirige le comité depuis le 3 octobre 2022.

Ma mission principale est de renforcer le lien entre la diaspora et la Côte d’Ivoire à travers ce concours de prestige.

Cela dit, mon engagement ne date pas d’hier : je suis membre active du comité depuis 2013, année de création de l’association One Cause, organisatrice du concours. J’y ai occupé plusieurs fonctions, notamment responsable du pôle humanitaire, intendante du comité, avant d’en prendre la présidence.

Vous avez organisé, le 4 mai dernier à Paris, le concours Miss CI France. Que peut-on retenir de cette soirée ?

Ce fut une soirée mémorable, empreinte de culture, de fierté et d’émotion. Le thème de cette année rendait hommage aux femmes qui ont contribué au développement de la Côte d’Ivoire. Le public, venu nombreux, a assisté à un véritable spectacle de grâce, de talent et d’engagement.

La nouvelle Miss CI France a été élue dans une ambiance festive et chaleureuse. Nous sommes particulièrement fiers de la qualité de l’organisation et du professionnalisme des candidates.

Comment préparez-vous les représentantes de la France pour la grande finale nationale à Abidjan ?

Nous mettons en place une préparation rigoureuse et personnalisée : coaching en prise de parole, développement personnel, préparation physique, transmission des valeurs du concours, sans oublier une immersion culturelle dans l’histoire et les traditions ivoiriennes.

L’objectif est qu’elles arrivent à Abidjan confiantes, prêtes à représenter fièrement la diaspora ivoirienne de France et à défendre leurs chances avec panache.

Entretenez-vous des liens avec les anciennes Miss CI France ?

Absolument. Le lien avec nos anciennes Miss est précieux. Elles sont des modèles pour les nouvelles générations et nous les associons régulièrement à nos événements. Certaines deviennent mentors ou membres du jury.

C’est le cas de Mylène Djihony, Miss Côte d’Ivoire 2023 et 1ère dauphine Miss CI France 2018, qui faisait partie du jury cette année. Nous avons véritablement construit une grande famille autour de ce concours.

Serez-vous présente à Abidjan pour la grande finale ?

Oui, bien sûr. Comme chaque année, je serai à Abidjan pour soutenir nos représentantes. C’est un moment clé dans leur parcours, et ma présence est un moyen de leur témoigner tout notre soutien.

Je suis convaincue qu’elles sauront représenter avec dignité, fierté et détermination la jeunesse de la diaspora ivoirienne. Nous irons les accompagner jusqu’à la victoire.

Une correspondance particulière de Désiré M’Bra