La Cour internationale de justice rejette la requête du Soudan contre les Émirats arabes unis

Muawia Osman Mohamed Khair (au centre), ministre soudanais de la Justice par intérim, attendant le début d'une audience devant la Cour internationale de Justice à La Haye, le 10 avril 2025. AFP - REMKO DE WAAL
Muawia Osman Mohamed Khair (au centre), ministre soudanais de la Justice par intérim, attendant le début d'une audience devant la Cour internationale de Justice à La Haye, le 10 avril 2025. AFP - REMKO DE WAAL
Muawia Osman Mohamed Khair (au centre), ministre soudanais de la Justice par intérim, attendant le début d'une audience devant la Cour internationale de Justice à La Haye, le 10 avril 2025. AFP - REMKO DE WAAL

La Cour internationale de justice rejette la requête du Soudan contre les Émirats arabes unis

Par (RFI)
Le 05/05/25 à 14:29
modifié 05/05/25 à 14:59
La Cour internationale de justice (CIJ) a déclaré ce 5 mai 2025 qu'elle rejetait la requête du Soudan accusant les Émirats arabes unis de complicité de génocide, se déclarant « manifestement incompétente » pour statuer sur cette affaire. Khartoum a attaqué en mars les Émirats devant la CIJ à La Haye (Pays-Bas), les accusant de complicité de génocide à l'encontre de la communauté masalit, en raison de leur soutien présumé aux Forces de soutien rapide (FSR) qui combattent l'armée soudanaise.

« À la lumière de la réserve émise par les Émirats arabes unis, la Cour est manifestement incompétente pour juger la demande du Soudan », a déclaré la Cour internationale de justice (CIJ) ce 5 mai 2025 à La Haye (Pays-Bas) où se trouve le siège de cette institution judiciaire de l'Organisation des Nations unies (ONU).

Lorsque les Émirats avaient signé la convention sur le génocide en 2005, ils avaient émis une « réserve » à l'égard d'une clause permettant aux pays de s'attaquer mutuellement devant la CIJ en cas de litige.

« Cette affaire était sans fondement »

Abou Dabi a déclaré lundi que les accusations de génocide du Soudan dans la région du Darfour étaient « sans fondement ». « Cette décision est une affirmation claire et décisive indiquant que cette affaire était sans fondement », a affirmé Reem Ketait, vice-ministre adjointe des affaires politiques au ministère des Affaires étrangères du pays, dans un communiqué transmis à l'Agence France Presse. Lire la suite...

Par (RFI)
Le 05/05/25 à 14:29
modifié 05/05/25 à 14:59