Abidjan : 2 jeunes ghanéens arrêtés à l’aéroport avec un faux passeport

Des passagers à l'aéroport international Félix Houphouët-Boigny d'Abidjan. (Ph: Dr)
Des passagers à l'aéroport international Félix Houphouët-Boigny d'Abidjan. (Ph: Dr)
Des passagers à l'aéroport international Félix Houphouët-Boigny d'Abidjan. (Ph: Dr)

Abidjan : 2 jeunes ghanéens arrêtés à l’aéroport avec un faux passeport

Le 01/05/25 à 12:53
modifié 01/05/25 à 19:46
La vingtaine révolue, deux jeunes hommes de nationalité ghanéenne ont été jugés coupables devant le tribunal d’Abdjan-Plateau, le mardi 29 avril 2025. Et pour cause, il a été trouvé en leur possession de faux documents devant permettre à l’un d’entre eux de prendre l’avion à l’aéroport international Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan.

Par le moyen d’un véhicule de transport en commun, M. Tété et son meilleur ami Tia sont venus directement d’Accra, la capitale ghanéenne. Une fois en Côte d’Ivoire, les amis se sont renseignés et ont regagné l’aéroport international Félix Houphouët-Boigny dans la commune de Port-Bouët sans difficulté.

Sur les lieux, M. Tété a présenté ses documents au premier poste de contrôle pour le voyage. Tout de suite, les contrôleurs ont constaté que les documents étaient faux. Les documents portaient l’identité d’une autre personne. Les deux amis sont interpellés au poste de police puis transférés en prison.

Au tribunal, M. Tété a expliqué en ashanti qu’il avait remis des millions de FCfa a un homme dans son pays qui lui a fourni tous ces documents y compris le billet d’avion pour voyager. Cet homme lui aurait fait savoir qu’il devait passer par la Côte d’Ivoire pour regagner l’Europe, d’où sa présence sur le territoire ivoirien.

Seulement, il a demandé à son ami d’enfance, Tia de l’accompagner à Abidjan afin de témoigner auprès de ses parents qu’il est effectivement parti. Malheureusement pour les deux amis, ils ont atterri au Pôle pénitentiaire d’Abidjan (ex-Maca).

Après les explications, ils ont été condamnés à un mois de prison ferme, 10 ans d’interdiction de paraître sur le territoire ivoirien. Le juge a également ordonné la destruction desdits documents.


Le 01/05/25 à 12:53
modifié 01/05/25 à 19:46