Organisée par la Fondation Bjkd en partenariat avec le collectif Babi Streets Art, l’exposition « L’écho des murs » met en lumière la dynamique du Street Art en célébrant le graffiti comme une forme contemporaine de narration urbaine, imprégnée de significations sociales, historiques et esthétiques. Cette exposition a été lancée le vendredi 25 avril 2025, à la Fondation Bjkd.

Déplaçant le graffiti des murs extérieurs vers un cadre muséal, la Fondation Bjkd sise à la Riviera Palmeraie, ouvre ainsi une réflexion : comment cet art, enraciné dans les rues, évolue-t-il en entrant dans une institution culturelle ? Peut-il préserver son authenticité tout en franchissant la frontière qui le sépare du Street Art et de l’Art contemporain ?

Durant une semaine, des artistes de renom, entre autres, Kouamé Kouadio Tra Awlen Franck Romuald (Japhet) ; Zérégbé Diby Yannick Blondel ; Karamoko Moussa Aramouily ; Oladokun Diby Gedeon proposent une série de vernissages, d’expositions et d’événements culturels.

L’exposition du collectif à la Fondation Bjkd est ainsi une invitation à redécouvrir le Street Art sous un prisme inédit, où les murs ne sont plus seulement des supports mais deviennent des vecteurs d’émotions et de récits.

Le collectif Babi, fondé par un groupe d’artistes pluridisciplinaires, puise son inspiration dans les codes du graffiti, de l’art mural et des installations urbaines. Leur travail, oscillant entre abstraction et figuration, s’imprègne des dynamiques de la ville, de ses bruits, de ses rythmes et de ses revendications sociales.

L’exposition aborde plusieurs axes de réflexion propres au Street Art et son impact sur la société : "L’identité urbaine : comment les villes façonnent-elles notre regard et notre rapport à l’espace public ?" "Les voix invisibles : donner une place aux récits marginalisés à travers l’expression artistique".