
Les femmes du Redyfett posant avec l’ex-Première dame, Simone Ehivet Gbagbo, marraine de la 4ᵉ édition du Minlekini Pessiale. (Ph: Dr)
Les femmes du Redyfett posant avec l’ex-Première dame, Simone Ehivet Gbagbo, marraine de la 4ᵉ édition du Minlekini Pessiale. (Ph: Dr)
4e édition de Minlekini Pessiale : Les femmes Toura s’engagent pour leur autonomie
La 4e édition de Minlekini Pessiale, qui signifie ‘’ce qui m’appartient est le meilleur’’, s’est déroulée, le 1er mars, dans une ambiance festive à la Fabrique culturelle de Cocody. Ce festival initié par le Réseau des dynamiques femmes Toura du Tonkpi (Redyfett) se veut le creuset de la promotion du peuple Toura et de sa fierté quant à son appartenance à ce groupe ethnique.
« Depuis 6 ans, nous plaidons pour que la langue Toura soit inscrite dans le programme des langues diffusées dans le journal des langues vernaculaires de la télévision et de la Rodio nationale. Nous espérons que cette doléance pourra enfin être comprise par nos autorités », a plaidé Soumahoro Loua, 3e chef central des Toura d’Abidjan.
Un plaidoyer que l’ex-Première dame, Simone Ehivet Gbagbo, marraine de l’événement, trouve fondé en sa qualité de chercheuse à l’Institut de linguistique appliquée.
À l’en croire, c’est un combat juste qui concerne la nation tout entière. Par ailleurs, elle pense « qu’il ne faudrait pas construire une Côte d’Ivoire avec une juxtaposition d’ethnies. Mais penser à façonner un peuple ivoirien fusionné et en parfaite harmonie. Nous devons savoir que la priorité, c’est de réussir à bâtir ensemble une nation bien intégrée où notre économie est adossée aux valeurs de notre culture », a-t-elle soutenu.
L’événement, qui s’est tenu autour du thème : « Le leadership féminin, cas de la femme Toura dans la société », a été l’opportunité pour Gbogbo Rosalie, vice-présidente du Redyfett, d’exposer les projets du réseau. Ce sont, entre autres, l’ouverture d’une microfinance pour aider les coopératives des femmes Toura et la recherche de solutions pour l’évacuation vers les grandes villes de leurs produits agricoles. Cela, a-t-elle précisé, concerne « des femmes de Gourané qui ont fait la demande d’un camion de ramassage ».
À en croire Gbogbo Rosalie, à long terme, le Redyfett envisage la mise sur pied d’une unité de production et de transformation des produits agricoles.
Société initiatique, les quelques 80 villages Toura, selon Tokpa Gouessé, sont tous situés dans le triangle formé par les axes routiers Man-Touba, Touba-Séguéla et Séguéla-Man. Il s’agit de l’une des anciennes ethnies de la Côte d’Ivoire qui n’a pas transité par un autre pays, mais qui vivait dans le Mahou, actuel site habité par les Mahouka, avant d’être repoussée dans le Nord-Est de la région du Tonkpi.
DANIELLE SÉRI (Stagiaire)
Un plaidoyer que l’ex-Première dame, Simone Ehivet Gbagbo, marraine de l’événement, trouve fondé en sa qualité de chercheuse à l’Institut de linguistique appliquée.
À l’en croire, c’est un combat juste qui concerne la nation tout entière. Par ailleurs, elle pense « qu’il ne faudrait pas construire une Côte d’Ivoire avec une juxtaposition d’ethnies. Mais penser à façonner un peuple ivoirien fusionné et en parfaite harmonie. Nous devons savoir que la priorité, c’est de réussir à bâtir ensemble une nation bien intégrée où notre économie est adossée aux valeurs de notre culture », a-t-elle soutenu.
L’événement, qui s’est tenu autour du thème : « Le leadership féminin, cas de la femme Toura dans la société », a été l’opportunité pour Gbogbo Rosalie, vice-présidente du Redyfett, d’exposer les projets du réseau. Ce sont, entre autres, l’ouverture d’une microfinance pour aider les coopératives des femmes Toura et la recherche de solutions pour l’évacuation vers les grandes villes de leurs produits agricoles. Cela, a-t-elle précisé, concerne « des femmes de Gourané qui ont fait la demande d’un camion de ramassage ».
À en croire Gbogbo Rosalie, à long terme, le Redyfett envisage la mise sur pied d’une unité de production et de transformation des produits agricoles.
Société initiatique, les quelques 80 villages Toura, selon Tokpa Gouessé, sont tous situés dans le triangle formé par les axes routiers Man-Touba, Touba-Séguéla et Séguéla-Man. Il s’agit de l’une des anciennes ethnies de la Côte d’Ivoire qui n’a pas transité par un autre pays, mais qui vivait dans le Mahou, actuel site habité par les Mahouka, avant d’être repoussée dans le Nord-Est de la région du Tonkpi.
DANIELLE SÉRI (Stagiaire)