Dialogue public-privé : Adama Coulibaly annonce pour bientôt la feuille de route de 2025
Adama Coulibaly a présenté ses vœux à l’ensemble du secteur privé. « Je formule donc, en ma qualité de président du Comité technique de concertation, mes vœux de santé, de succès, de bonheur et de paix à chacun de vous, ainsi qu’à vos familles respectives... », a-t-il déclaré.
Le ministre des Finances et du Budget a ensuite rappelé les acquis des rencontres sectorielles de 2024, notamment l’application des conventions signées par l'État avec les opérateurs miniers et l’extension des délais de remboursement des crédits de Tva. La quote-part des recettes de Tva affectée à la régie dédiée à ces remboursements a été augmentée de 2%, passant de 12% à 14%.

Dans cette perspective, l'État a procédé au règlement continu de la dette fournisseurs. « Au 31 décembre 2024, le montant total des règlements effectués à cet effet s’élève à 558,91 milliards de francs Cfa, dont 124,17 milliards de francs Cfa en faveur de 3 712 Pme », a-t-il précisé.
Il a insisté sur le fait que l’année 2025, marquée par la fin du Plan national de développement (Pnd) 2021-2025, imposait la poursuite du dialogue pour atteindre les objectifs de développement, notamment à la faveur de l’adoption du nouveau Pnd 2026-2030.
« Je puis vous assurer de la disponibilité du gouvernement à prendre en charge l’ensemble des préoccupations du secteur privé. Le haut profil de notre pays aujourd'hui est dû au secteur privé, avec un taux d'investissement ayant plus que doublé en dix ans, passant de 8% à 19% », a soutenu Adama Coulibaly, espérant que l'année 2025 soit placée sous de bons auspices pour des échanges fructueux.
De son côté, le ministre du Commerce et de l'Industrie, Souleymane Diarrassouba, premier vice-président du Comité technique de concertation, a souligné que le secteur privé et l’administration forment une équipe, dans laquelle chacun joue son rôle. Il a précisé que les actions menées contre la contrefaçon ont permis la saisie de produits contrefaits d'une valeur de 4,5 milliards de francs Cfa.
Souleymane Diarrassouba a également insisté sur le fait que le dialogue entre l'État et le secteur privé est permanent, favorisant une synergie d’action entre l’administration publique et le secteur privé.

Ahmed Cissé, président de la Confédération générale des entreprises de Côte d'Ivoire (Cgeci), deuxième vice-président du Comité technique de concertation, a, en tant que patron des patrons, présenté les vœux du secteur privé au ministre Adama Coulibaly, ainsi qu’à son collègue du Commerce et de l’Industrie. « J'exprime l'engagement du secteur privé à travailler avec l'administration publique. Je voudrais également vous exprimer toute ma gratitude pour vos vœux... », a-t-il affirmé.
« Le dialogue public-privé, au fil des années, a démontré son rôle central dans l’amélioration du climat des affaires. C’est un outil efficace pour identifier les défis, proposer des solutions et entretenir la discussion entre l'État et le secteur privé. Ce, afin d’assurer une mise en œuvre concertée des politiques publiques et des réformes », a-t-il ajouté.
Dans cette optique, il s’est félicité des progrès des concertations sectorielles décentralisées, notamment à travers la création des Plateformes locales de concertation à Bouaké, San Pedro et récemment à Korhogo.
« Le secteur privé réaffirme son engagement à vos côtés pour faire du dialogue public-privé un instrument toujours plus efficace au service de l'État et des entreprises. Ensemble, nous pouvons continuer à poser les bases d’une économie dynamique, inclusive et résiliente », a conclu le président du patronat ivoirien.
Ce déjeuner de travail, rehaussé par la présence des ministres Adama Coulibaly et Souleymane Diarrassouba, a également enregistré la présence effective de tous les présidents de faîtières et des chambres consulaires, ainsi que des directeurs généraux des ministères des Finances et du Budget, ainsi que du Commerce et de l’Industrie. Tous ont exprimé le souhait que ce déjeuner de présentation de vœux entre l’État et le secteur privé soit institutionnalisé.