Le gouvernement fait de l’alphabétisation l’une des priorités de sa politique nationale. Par ailleurs, la prévention de l’analphabétisme passe par la prise en compte des enfants hors école en leur offrant des alternatives éducatives pour leur insertion ou réinsertion dans le système scolaire ou les structures d’apprentissage et de formation professionnelle. Ainsi, après avoir organisé l’atelier de restitution du Document de politique nationale de l’alphabétisation et de l’éducation non formelle (Dpnaenf), la Direction de la coordination et du suivi des programmes d’alphabétisation, (Dcspa) a organisé un atelier, aux fins de la pré-validation dudit document, avec les acteurs du sous-secteur.

Lors de la clôture de la cérémonie, le vendredi 28 juin 2024, à Cocody, la conseillère technique de la ministre de l’Education nationale et de l’Alphabétisation, Yvette Kouassi, a rappelé que ce document co-construit par les représentants des différents ministères et institutions impliqués et d’appui à l’Alphabétisation et l'éducation non formelle, (Aenf), les experts de la société civile et le secteur privé opérationnalise sa vision.

Mieux, il constitue un instrument de structuration et de cohérence pour une action globale dans les interventions en Aenf. C’est pourquoi, elle a félicité toute l’équipe de la Dcspa avec à sa tête le professeur Sea Yves pour ce travail abattu. Pour rappel, cette rencontre avait pour objectif entre autres de soumettre à l’examen des acteurs membres du cadre intersectoriel, la mouture du (Dpnaenf), faire pré-valider le document de Politique nationale finalisé, élaborer la feuille de route du processus de validation finale du document. Il est également question de réduire le taux d'analphabétisme estimé à 47%, en alignement avec les objectifs de développement durable (Odd). L’atelier relatif à la pré-validation dudit document a vu la participation d’acteurs variés dont les ministères impliqués dans l’Aenf, les agences et instituts d’appui technique, la société civile, les directions du sous-secteur de l’Aenf, des directions du ministère de l’Éducation nationale et de l’Alphabétisation, des acteurs du secteur privé.