La campagne nationale de chirurgie gratuite qui permettra à 1000 personnes aveugles de la cataracte de recouvrer la vue, a été lancée récemment au Chr d’Agboville.

Selon une note d’information, lors de cette cérémonie, le directeur de cabinet du ministère de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle, Charles Aka Koffi, a rappelé que la Côte d’Ivoire est éligible, depuis 2020, à la deuxième génération du programme de partenariat dénommée « l’alliance pour lutter contre la cécité évitable », du programme Afab2, de la Banque islamique de développement (Bid).

Dans le cadre de la mise en œuvre de ce programme, les interventions par le ministère de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle à travers le Programme national de la santé oculaire (Pnso) ont permis, entre autres, d’offrir des consultations à plus de 53 000 adultes, lors des différentes campagnes et à plus de 250 000 enfants dont 34 000 en milieu scolaire, de distribuer plus de 3000 paires de lunettes aux enfants d’âge scolaire atteints de fortes amétropies...

« Aussi, la Côte d’Ivoire participera, à partir du premier semestre de 2024, à un programme régional intitulé "Soins oculaires pour l’autonomisation des enfants en Afrique" » financé par le Fonds de solidarité pour le développement. Qui permettra de dépister les troubles de réfraction chez 10 millions d'enfants dans les écoles primaires et secondaires dans 13 pays bénéficiaires, et de leur fournir des lunettes et des soins médicaux appropriés si nécessaire », a-t-il informé.

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C’est pourquoi le directeur de cabinet a réitéré la gratitude du ministère de la Santé aux partenaires techniques et financiers, notamment la Banque islamique de développement (Bid) et ses partenaires. Ce, pour leur appui financier constant, dans le cadre de la deuxième génération de l’alliance pour la lutte contre la cécité évitable (Afab2).

Faut-il le rappeler, selon le directeur de cabinet, en Côte d’Ivoire, la cataracte est la première cause de cécité. Elle touche environ 560 000 personnes et l’on observe 56 000 nouveaux cas chaque année.

Toutefois, a-t-il assuré, « si pendant longtemps, la cataracte était considérée comme une fatalité, aujourd’hui elle ne l’est plus. La chirurgie de la cataracte, bien maîtrisée par nos professionnels en ophtalmologie, permet aux patients de recouvrer la vue et reprendre leur place dans le tissu familial, économique et social ». Non sans féliciter le Pnso, les Directions régionales et départementales de la santé, pour les efforts consentis.