Monsieur le président de la Fondation africaine pour la paix, vous avez été désigné depuis novembre dernier pour présider aux destinées de cette structure de paix en Afrique. Qu’aviez-vous prévu faire comme activités ?

Merci pour l’opportunité que vous nous offrez pour parler de notre fondation. En effet, c’est le 15 novembre 2023, lors de la célébration de la journée de la paix en Côte d’Ivoire, que des jeunes cadres ivoiriens et africains m’ont fait l’honneur de me choisir comme président de la Fondation Africaine pour la Paix ; et cela, dans le cadre de l’assemblée générale constitutive tenue ce même jour à Yamoussoukro.

C’est une fois de plus le lieu pour moi de dire merci à la chefferie traditionnelle, aux chrétiens de la cathédrale et aux musulmans de la grande mosquée de Yamoussoukro qui, en marge de notre assemblée générale, ont bien voulu prier avec nous pour la paix en Côte d’Ivoire et en Afrique.

Nous avions pour ambitions de réaliser plusieurs activités en faveur de la paix en générale dans le monde et en particulier en Afrique dont fait partie la Côte d’Ivoire. Nous avions prévu commencer par la sensibilisation de la jeunesse et de la classe politique, à adopter un véritable comportement de paix ; car le Président Félix Houphouet-BOIGNY, apôtre de la paix, encore appelé le sage de l’Afrique disait : « La paix n’est pas un vain mot, c’est un comportement ».

Malgré votre programme alléchant, on ne vous a pas vu organiser une seule activité. Que s’est-il passé ?

Avant toute activité, il était important pour nous d’être déclaré au ministère de l’intérieur pour l’obtention de notre récépissé d’existence. Puis de passer à la mise en place des différents organes. Ce qui nous a pris du temps. Cependant vous allez très bientôt nous voir en activité.

Ce jour est prévu pour la cérémonie officielle de lancement de vos activités. Au fait, qu’est-ce qui vous a poussé à mettre sur pied une telle Fondation ?

Le 28 avril 1971 à Abidjan, lors d’une conférence de presse sur le dialogue, le Président Félix Houphouët Boigny, le sage de l’Afrique disait : « Nous sommes tous solidaires du même destin, du destin de l’Afrique et si nous pouvons mener de front la lutte pour la paix à l’intérieur de nos pays, la paix entre nos pays et le reste du monde, alors nous aurons servi l’Afrique ».

Inspirée par cette pensée, le 21 septembre 2023, jour de célébration de la journée internationale de la paix, nous, jeunes et jeunes cadres africains adeptes de la philosophie Houphouetienne dominée par la recherche de la paix, l’intégration et le développement de l’Afrique, avions pris la résolution de contribuer à l’effort de paix en Afrique.

Ainsi, le 15 novembre étant décrété journée nationale de la paix en Côte d’Ivoire, le 15 novembre 2023 donc, nous nous sommes donnés rendez-vous à Yamoussoukro (ville de naissance du Président Félix Houphouët Boigny, apôtre de la paix et capitale politique Ivoirienne) pour tenir l’assemblée générale de la Fondation Africaine pour la Paix (Fap).

Quels sont donc les objectifs de cette fondation ?

L’objectif principal de cette fondation est de promouvoir et célébrer la paix, le développement l’intégration Africaine. Nous souhaiterions aussi contribuer en Afrique, à la promotion et au renforcement du dialogue, des échanges entre les nations, les communautés, les générations, la société civile et les organisations non gouvernementales. En tant qu’africains, nous devons tous considérer l’Afrique comme notre priorité et la paix comme notre religion.

Quelles sont les grandes actions que vous souhaiteriez mener ?

Nous prévoyons lancer deux grandes activités périodiques. Déjà le 21 septembre 2024, jour anniversaire de la Journée Internationale de la Paix, nous allons doter notre fondation d’un Prix africain pour la paix, le développement et l’intégration africaine. Ce prix portera le nom d’une illustre personnalité africaine qui s’est distinguée dans la recherche ou le maintien de la paix, du développement et de l’intégration Africaine. Ensuite le 25 mai 2025, jour d'anniversaire de la Journée Mondiale de l’Afrique, nous allons lancer la première édition du Festival africain pour la paix.