Obsèques du président Bédié: Un homme de paix qui part en paix

Henri Konan Bédié, président de la République de Côte d'Ivoire, salue ses supporters, le 07 janvier 1995 à Abidjan, durant un meeting dans le cadre de sa campagne pour les élections présidentielles d'octobre 1995. 

Cote d'Ivoire's President Henri Konan Bedie waves to his party's supporters during a campaign meeting for the December 1995 presidential elections in Abidjan 07 January 1995.
Henri Konan Bédié, président de la République de Côte d'Ivoire, salue ses supporters, le 07 janvier 1995 à Abidjan, durant un meeting dans le cadre de sa campagne pour les élections présidentielles d'octobre 1995. Cote d'Ivoire's President Henri Konan Bedie waves to his party's supporters during a campaign meeting for the December 1995 presidential elections in Abidjan 07 January 1995.
Henri Konan Bédié, président de la République de Côte d'Ivoire, salue ses supporters, le 07 janvier 1995 à Abidjan, durant un meeting dans le cadre de sa campagne pour les élections présidentielles d'octobre 1995. Cote d'Ivoire's President Henri Konan Bedie waves to his party's supporters during a campaign meeting for the December 1995 presidential elections in Abidjan 07 January 1995.

Obsèques du président Bédié: Un homme de paix qui part en paix

Le 25/05/24 à 00:36
modifié 25/05/24 à 00:36
Fanfares militaires, corbillard, cercueil sur le brancard... Tout, ce matin blafard du 26 mai 2024, indiquait un moment phare. Visages hagards, regards lourds, l'assistance a sa part à ce deuil venu comme un coup de poignard.

Dans le silence et le vide immense de sa présence, Henri Konan Bédié a reçu la reconnaissance de la nation, sur l’esplanade de la présidence de la République d’Abidjan. Lire aussi: Hommage des députés à Henri Konan Bédié : La circulation au niveau du Plateau modifiée

Le Président ivoirien en exercice, des anciens Chefs d’État, notamment ivoirien Laurent Gbagbo et ghanéen Nana Akufo-Addo, le chef du gouvernement en fonction, les anciens Premiers ministres, les présidents d’institutions, les ministres, les ambassadeurs... Toute la République a tenu à s’associer à la famille biologique, politique et sociologique.

Honneurs militaires et hommages de la nation ont alterné, le tout ponctué de silences absolus, sous l’étendard de l’authenticité, de la sincérité, de la fraternité devant la fatalité.

L’office se voulait aussi un rappel de la vie de sacrifice et de service que le défunt a consacré, plus d’un demi-siècle durant, au bénéfice de la nation et de son édifice.

« L’homme de paix qui a passé sa vie à construire la paix », selon les mots de l’hommage de la nation, ne peut que partir en paix.


Le 25/05/24 à 00:36
modifié 25/05/24 à 00:36