Le directeur du programme de la lutte contre le paludisme était l'invité de la tribune. (Ph: Dr)
Le directeur du programme de la lutte contre le paludisme était l'invité de la tribune. (Ph: Dr)
Paludisme : Le traitement désormais gratuit en Côte d'Ivoire
Le directeur-coordonnateur du Programme national de lutte contre le paludisme (Pnlp) a fait l'annonce à la tribune d'information et d'échanges '' Tout savoir sur '' du Cicg.
La tribune d’échanges et d’information ‘‘Tout savoir sur’’ du Centre d’information et de communication gouvernementale (Cicg) a reçu, le mardi 23 avril 2024, Dr Antoine Méa Tanoh, directeur-coordonnateur du Programme national de lutte contre le paludisme.
C’était à l’Immeuble Sciam sis à Abidjan-Plateau. A cette occasion, il a annoncé la gratuité des soins en ce qui concerne la prise en charge des malades du paludisme. En plus, le vaccin contre le paludisme pour les enfants de moins de 5 ans, a-t-il fait savoir, sera disponible en juin ou juillet.
Au cours des échanges, l’invité du jour a fait un état des lieux de la maladie en Côte d’Ivoire, évoquant la campagne qui débutera, courant mai sur toute l’étendue du territoire ivoirien.
Selon lui, c’est une maladie parasitaire qui se transmet par la piqûre du moustique. Pour lutter efficacement contre cette pathologie, le gouvernement a mis en place un plan quinquennal, qui fait dans la prévention, avec notamment la lutte anti-vectorielle. À cela, il faut ajouter la démoustication qui permet de détruire les gîtes larvaires, à travers la pulvérisation via des drones.
La gratuité du traitement
Dr Antoine Méa Tanoh a indiqué que la prise en charge est gratuite pour tous les âges. Elle se fait dans tous les centres de santé publics, privés et communautaires. La goutte épaisse, le test de diagnostic rapide et le traitement sont gratuits dans les centres de santé publics. « Tout est gratuit dans la prise en charge de la maladie simple. Mais dans le cas de paludisme grave, le traitement est gratuit pour les enfants de moins de 5 ans et les femmes enceintes », a-t-il précisé.
Il ajoute que des sanctions sont prévues en conseil de discipline et des sanctions pénales pour les petits malins qui s’amuseront à vendre les médicaments. « Ceux ou celles qui seront pris sur le fait répondront de leurs actes. Leurs comptes seront saisis. Pour l’heure, nous avons la chance d’avoir des médecins et des infirmiers consciencieux qui abattent un travail merveilleux sur le terrain », a-t-il clarifié.
Il n’a pas manqué de signifier que la moustiquaire imprégnée est gratuite. La distribution à Abidjan se fera en 2025. Le directeur a mentionné, en outre, que la prévalence hospitalière du paludisme a baissé de 40 % en 2012, de 33 % en 2023, avec 5 cas de décès pour 100 000 habitants. La mortalité liée au paludisme, quant à elle, a connu une réduction de plus 50 %, de 3 222 décès en 2017 à 1 485 décès en 2023.
Le directeur-coordonnateur du programme de lutte contre le paludisme a invité la population à réserver un bon accueil à la campagne et à s’approprier les mesures préventives, en vue d’éradiquer le paludisme sur l’ensemble du territoire ivoirien.
Au cours des échanges, l’invité du jour a fait un état des lieux de la maladie en Côte d’Ivoire, évoquant la campagne qui débutera, courant mai sur toute l’étendue du territoire ivoirien.
Selon lui, c’est une maladie parasitaire qui se transmet par la piqûre du moustique. Pour lutter efficacement contre cette pathologie, le gouvernement a mis en place un plan quinquennal, qui fait dans la prévention, avec notamment la lutte anti-vectorielle. À cela, il faut ajouter la démoustication qui permet de détruire les gîtes larvaires, à travers la pulvérisation via des drones.
La gratuité du traitement
Dr Antoine Méa Tanoh a indiqué que la prise en charge est gratuite pour tous les âges. Elle se fait dans tous les centres de santé publics, privés et communautaires. La goutte épaisse, le test de diagnostic rapide et le traitement sont gratuits dans les centres de santé publics. « Tout est gratuit dans la prise en charge de la maladie simple. Mais dans le cas de paludisme grave, le traitement est gratuit pour les enfants de moins de 5 ans et les femmes enceintes », a-t-il précisé.
Il ajoute que des sanctions sont prévues en conseil de discipline et des sanctions pénales pour les petits malins qui s’amuseront à vendre les médicaments. « Ceux ou celles qui seront pris sur le fait répondront de leurs actes. Leurs comptes seront saisis. Pour l’heure, nous avons la chance d’avoir des médecins et des infirmiers consciencieux qui abattent un travail merveilleux sur le terrain », a-t-il clarifié.
Il n’a pas manqué de signifier que la moustiquaire imprégnée est gratuite. La distribution à Abidjan se fera en 2025. Le directeur a mentionné, en outre, que la prévalence hospitalière du paludisme a baissé de 40 % en 2012, de 33 % en 2023, avec 5 cas de décès pour 100 000 habitants. La mortalité liée au paludisme, quant à elle, a connu une réduction de plus 50 %, de 3 222 décès en 2017 à 1 485 décès en 2023.
Le directeur-coordonnateur du programme de lutte contre le paludisme a invité la population à réserver un bon accueil à la campagne et à s’approprier les mesures préventives, en vue d’éradiquer le paludisme sur l’ensemble du territoire ivoirien.