Wamkele Mene, Sg de la Zlrcaf
Économie numérique africaine : Une trajectoire vers 712 milliards $ portée par des solutions endogènes
L’Afrique écrit une nouvelle page de son histoire économique a déclaré Wamkele Mene, Secrétaire général de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf).
C’était ce mercredi 25 juin 2025, à l’occasion de la 32ᵉ édition des Assemblées Annuelles de l’Afreximbank, qui se tiennent actuellement à Abuja, au Nigeria. Il ressort de son analyse que les signaux sont clairs. L’économie numérique du continent, a-t-il souligné, est sur la voie d’un essor spectaculaire, avec une projection de plus de 712 milliards de dollars d’ici 2035.
Selon lui, l’avenir économique de l’Afrique n’est plus un rêve à long terme, mais une réalité qui se construit dès à présent.
A l’en croire, l’exemple marquant vient du Nigeria. En effet, la première puissance économique du continent oriente désormais la majorité de ses exportations vers d’autres pays africains. Il s’agit là, a-t-il fait savoir d’une évolution stratégique. Toute chose qui illustre la montée en puissance du commerce intra-africain, socle d’une prospérité partagée et durable.
Pour lui, cet élan est porté par des instruments innovants développés par des institutions africaines, pour les Africains, avec en tête l’Afreximbank, dont le rôle catalyseur ne cesse de se renforcer.
Parmi les dispositifs phares, il note en bonne place, le Système panafricain de paiement et de règlement (Papss) qui facilite les échanges transfrontaliers en devises locales. Permettant d’économiser jusqu’à 5 milliards de dollars par an en frais de convertibilité.
A cela vient s’ajouter le Fonds d’ajustement de la Zlecaf, doté à terme de 10 milliards de dollars avec une première tranche d’un milliard déjà mobilisée. Ce fonds vise à accompagner les pays dans la mise en œuvre de réformes commerciales ambitieuses.
Par ailleurs, un mécanisme de financement d’un milliard de dollars est également en cours. Et ce, pour impulser l’émergence d’une véritable industrie automobile africaine, de la production de pièces détachées jusqu’à l’assemblage local.
Pour le Secrétaire général de la Zlecaf, ces initiatives marquent un tournant historique. Elles traduisent la volonté du continent de bâtir des systèmes propres, de renforcer ses capacités internes et de s’affirmer comme un acteur influent dans l’économie mondiale.
L’Afrique, a-t-il soutenu, n’attend plus l’avenir. Elle le construit dès maintenant, sur la base de sa résilience, de son ingéniosité et de sa volonté d’intégration régionale.
Envoyé spécial à Abuja, Nigéria
Selon lui, l’avenir économique de l’Afrique n’est plus un rêve à long terme, mais une réalité qui se construit dès à présent.
A l’en croire, l’exemple marquant vient du Nigeria. En effet, la première puissance économique du continent oriente désormais la majorité de ses exportations vers d’autres pays africains. Il s’agit là, a-t-il fait savoir d’une évolution stratégique. Toute chose qui illustre la montée en puissance du commerce intra-africain, socle d’une prospérité partagée et durable.
Pour lui, cet élan est porté par des instruments innovants développés par des institutions africaines, pour les Africains, avec en tête l’Afreximbank, dont le rôle catalyseur ne cesse de se renforcer.
Parmi les dispositifs phares, il note en bonne place, le Système panafricain de paiement et de règlement (Papss) qui facilite les échanges transfrontaliers en devises locales. Permettant d’économiser jusqu’à 5 milliards de dollars par an en frais de convertibilité.
A cela vient s’ajouter le Fonds d’ajustement de la Zlecaf, doté à terme de 10 milliards de dollars avec une première tranche d’un milliard déjà mobilisée. Ce fonds vise à accompagner les pays dans la mise en œuvre de réformes commerciales ambitieuses.
Par ailleurs, un mécanisme de financement d’un milliard de dollars est également en cours. Et ce, pour impulser l’émergence d’une véritable industrie automobile africaine, de la production de pièces détachées jusqu’à l’assemblage local.
Pour le Secrétaire général de la Zlecaf, ces initiatives marquent un tournant historique. Elles traduisent la volonté du continent de bâtir des systèmes propres, de renforcer ses capacités internes et de s’affirmer comme un acteur influent dans l’économie mondiale.
L’Afrique, a-t-il soutenu, n’attend plus l’avenir. Elle le construit dès maintenant, sur la base de sa résilience, de son ingéniosité et de sa volonté d’intégration régionale.
Envoyé spécial à Abuja, Nigéria