Projet Action climatique féministe en Afrique de l’Ouest : Une trentaine d’acteurs harmonisent les stratégies à mi-parcours

Les participants au séminaire se félicutent des résolutions prises (Photo Bavane)
Les participants au séminaire se félicutent des résolutions prises (Photo Bavane)
Les participants au séminaire se félicutent des résolutions prises (Photo Bavane)

Projet Action climatique féministe en Afrique de l’Ouest : Une trentaine d’acteurs harmonisent les stratégies à mi-parcours

Le 20/04/24 à 12:38
modifié 20/04/24 à 12:38
Le projet Action climatique féministe en Afrique de l’Ouest (Acf-Ao) est une action qui vise à amplifier les réponses communautaire, particulièrement des femmes et des jeunes, à l’adaptation au climat tout en ayant plus d’influence sur les politiques climatiques et de biodiversité.

Il est mis en œuvre dans 4 pays en Afrique de l’Ouest. Que sont le Sénégal, la Côte d’Ivoire, la Guinée Bissau et le Togo. Et ce sont deux organisations canadiennes, notamment inter Pares, une organisation féministe et Solidarité, union Coopération (Suco), une organisation de coopération internationale qui assurent la mise en œuvre du projet (Acf-Ao).

Le projet est mis en œuvre sur 3 ans. Il a débuté en avril 2023 pour fin 2026. Etant important de faire une mise au point des activités. D’où l’organisation de cet atelier qui s’est tenu à Abidjan du 15 au 19 avril 2024, à M'Maya résidence hôtel sis à la Riviera 2.

Au sortir dudit séminaire, Fatou Diop, coordonnatrice régionale au niveau de Suco, s’est félicité de l’atelier qui selon elle, a permis de revoir l’approche de mise du projet, d’harmoniser les compréhensions. Egalement de partager les expériences.

« L’atelier a permis de revoir le modèle logique du projet, les indicateurs, les outils de communication, développer des synergies entre les partenaires pour harmoniser la stratégie de mise en œuvre afin d’attendre les objectifs visés », s’est-elle réjouie.

Selon elle, le projet est organisé sous trois axes. Le 1er axe considère tout ce qui est plaidoyer pour renforcer les décisions de gouvernance locale. Le 2e axe concerne tout ce qui est régénération des écosystèmes. Et le 3e axe, prône l’autonomisation économique de la femme et la diversification énergétique.

Acf-Ao vise 48 964 personnes bénéficiaires directes dont 81,5% sont des femmes. C’est-à-dire, 39 885.

Le projet est financé par Affaires mondiales canada à hauteur de 7 milliards de Fcfa).

Mise en œuvre du projet en Côte d’Ivoire

En Côte d’Ivoire, le projet est mis en œuvre dans la zone côtière. Notamment à Jacqueville, Grand-Lahou, Grand-Bassam et Adiaké. Sans oublier les communautés vivant près des aires protégées. A savoir le Parc national des iles Ehotilé et le Parc national d’Aagny.

Il est question en Côte d’Ivoire comme dans les trois pays concernés par le projet, de renforcer la participation des femmes et des jeunes à la gouvernance locale de la biodiversité et l’action climatique ; d’améliorer les pratiques agroécologies et la réhabilitation d’écosystèmes améliorer leur pouvoir économiques grâce aux technologies appropriées et une commercialisation locale.

Acf-Ao globalement a pour but d’adresser les défis rencontrés par les populations locales en s’appuyant sur les opportunités que constituent les savoirs locaux des communautés en particulier les femmes et les approches holistiques de gouvernance inspirées des traditions.



Le 20/04/24 à 12:38
modifié 20/04/24 à 12:38